Affaire du petit Tony : le parquet de Reims fait appel de la relaxe du voisin
Le procureur de Reims, Matthieu Bourrette, fait appel de la relaxe du voisin du petit Tony. Cet homme de 34 ans a comparu mardi pour non dénonciation de mauvais traitements. A l'audience, le procureur avait requis une "dispense de peine", ce qui est différent.

Le parquet de Reims fait appel dans le premier procès concernant l'affaire du petit Tony. Tony, c'est ce garçon de 3 ans, mort sous les coups de son beau père. C'était en novembre 2016, dans le quartier des Châtillons, à Reims.
Un voisin a comparu mardi pour "non dénonciation de mauvais traitements", pour ne pas avoir prévenu qu'il avait entendu des cris et des menaces. Il a été relaxé. A l'audience, le procureur, Matthieu Bourrette, a requis une reconnaissance de culpabilité, mais avec dispense de peine. Le tribunal en a décidé autrement, puisque la relaxe suppose la non culpabilité. C'est ce point que conteste le parquet.