Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

Agression d'une étudiante à Strasbourg : "On est encore au Moyen Âge", réagit la maire Jeanne Barseghian

Par

L'agression d'une étudiante strasbourgeoise, à qui trois hommes reprochaient de porter une jupe, a fait réagir jusqu'au gouvernement mardi.

Tags contre le harcèlement de rue et les violences sexistes et sexuelles Tags contre le harcèlement de rue et les violences sexistes et sexuelles
Tags contre le harcèlement de rue et les violences sexistes et sexuelles © Maxppp - BELPRESS

"Ce qui s’est passé à Strasbourg est inadmissible." La phrase est signée Marlène Schiappa sur Twitter. La ministre déléguée à la citoyenneté, attendue dans la capitale alsacienne mercredi, n'a pas été la seule au gouvernement à faire part de son indignation mardi 22 septembre, après la diffusion sur France Bleu Alsace du témoignage d'une étudiante, agressée parce qu'elle portait une jupe

Publicité
Logo France Bleu

"Inadmissible", le mot est repris par la ministre déléguée à l'Égalité femmes-hommes, Élisabeth Moreno, qui "condamne fermement" l'agression et en appelle au ministère de l'Intérieur. Au passage, Marlène Schiappa rappelle qu'elle est à l'origine de la création de l'outrage sexiste en 2018, destiné à verbaliser le harcèlement de rue. Il y a eu 1.831 verbalisations en France depuis la promulgation du texte, souligne l'entourage de la ministre.

Une enquête ouverte

La violence subie par l'étudiante strasbourgeoise n'est pas passée inaperçue non plus chez les élus alsaciens. La maire de Strasbourg salue le "courage inouï" de l'étudiante d'avoir parlé à France Bleu Alsace : "J'ai le sentiment qu'on en est encore au Moyen Âge sur ces questions", regrette Jeanne Barseghian

Ancienne maire de Strasbourg et actuelle eurodéputée, Fabienne Keller se dit "choquée par ces actes révoltants qui se multiplient dans des proportions alarmantes". Selon les chiffres de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP), les outrages sexistes sont en légère augmentation dans le Bas-Rhin, avec 28 faits en 2020 contre 26 en 2019. 

Une enquête a été ouverte "pour violences commises en réunion suivies d'une incapacité n'excédant pas 8 jours", précise la DDSP. La police procède actuellement au recueil de témoignages et à l'exploitation des images de vidéo-protection.

loading
Publicité
Logo France Bleu