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Alertes à la bombe à Orléans : les deux jeunes de 13 ans risquent deux ans de prison
Les représentants de la justice et de la police appellent au civisme et à la responsabilité, après trois alertes à la bombe en trois jours dans l'agglomération d'Orléans. Ils rappellent, ce jeudi 21 octobre, que les auteurs de ces fausses alertes risquent deux ans de prison et de lourdes amendes.

"Il y a des plaisanteries qui n'en sont pas !" La procureure d'Orléans n'a pas envie de rire. Après les trois fausses alertes à la bombe en trois jours dans des établissements scolaires, Emmanuelle Bochenek-Puren souhaitait rappeler, ce jeudi soir, que ces infractions pénales sont punies de deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.
Les auteurs de ces alertes s'exposent également à de lourdes conséquences financières. "Nous pouvons demander des indemnisations, prévient le directeur départemental de la sécurité publique, Thierry Guiguet-Doron. Ces alertes ont nécessité l'intervention de plusieurs dizaines de policiers, y compris des équipes cynophiles, des gendarmes venus des Yvelines, avec des chiens capables de détecter des explosifs. La facture s'élève à une dizaine de milliers d'euros."
L'avertissement s'adresse aux jeunes, mais aussi aux parents. Les auteurs des deux dernières alertes sont des mineurs âgés de 13 ans, et en cas de condamnation, ce sont leurs parents qui devraient s'acquitter de ces indemnisations.
Les enquêtes se poursuivent
Après l'alerte à la bombe, au collège Etienne Dolet d'Orléans, un jeune de 13 ans se trouvait toujours en garde à vue, ce jeudi soir. Et pour l'alerte au collège Max Jacob de Saint-Jean-de-la-Ruelle, mercredi, c'est également un adolescent de 13 ans qui a été identifié et interpellé. Sa garde a vue a été levée, le soir-même. Il a déclaré que son acte n'avait aucun lien avec la présence de Latifa Ibn Ziaten dans l'établissement à ce moment-là. La mère de la première victime du terroriste Mohammed Merah donnait une conférence. Il ne le savait pas.
Le parquet va engager des poursuites à leur encontre pour "menace de destruction par un moyen dangereux pour les personnes".
Concernant la première alerte, mardi, au lycée Franklin à Orléans, l'enquête est en cours. Elle est menée par la police judiciaire. La procureure d'Orléans confirme que cette personne paraissait plus âgée, qu'elle parlait arabe, et que l'enquête porte sur une apologie du terrorisme. Contrairement aux deux adolescents, son numéro était masqué.
Emmanuelle Bochenek-Puren précise également qu'il n'y a aucun lien entre les trois affaires.
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