VIDEO - Amoureuse, pas passeuse : la cour d'appel de Douai met un point final aux ennuis judiciaires de Béatrice Huret
La cour d'appel de Douai a confirmé ce jeudi la condamnation, avec dispense de peine, de Béatrice Huret. Cette Nordiste était poursuivie pour avoir aidé un Iranien qui vivait dans la jungle de Calais, et dont elle était amoureuse, à passer en Angleterre.

C'est le point final de ses démêlés avec la justice. Béatrice Huret, habitante de Wierre-Effroy, entre Calais et Boulogne, était poursuivie pour aide au séjour irrégulier, pour avoir aidé un Iranien qui vivait dans la jungle de Calais, dont elle était amoureuse, à traverser la Manche pour rejoindre l'Angleterre à bord d'un petit bateau qu'elle avait acheté sur internet.
Ce jeudi, la cour d'appel de Douai a confirmé sa condamnation, mais elle a aussi confirmé sa dispense de peine, comme l'avait fait le tribunal de Boulogne sur mer en première instance. Le parquet avait fait appel, et il y avait eu un deuxième procès. Six mois de prison avec sursis avaient été requis.
Soulagée et heureuse
A la sortie de la cour d'appel de Douai, Béatrice Huret a fait part de son soulagement : "je suis heureuse. On va continuer à croire en la justice, et ne plus avoir cette épée de Damoclès au-dessus de la tête".
Je ne veux pas être un symbole
De son histoire, Béatrice Huret a fait un livre "Calais mon Amour", qui sera fera bientôt l'objet d'un film. "Je ne veux pas être symbole", affirme-t-elle. "Ou alors un symbole d'amour, pour montrer aux gens jusqu'où on peut aller quand on aime quelqu'un". Mokhtar, son compagnon iranien, vit toujours en Angleterre. Elle va lui rendre visite le plus souvent possible : "j'ai fait l'équivalent de deux tours du monde depuis deux ans", sourit-elle.