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Après l'agression d'une professeure à Créteil, Christophe Castaner n'exclut pas la présence de policiers dans les écoles

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Après qu'une professeure a été braquée par un élève de Créteil, Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur a dévoilé ce vendredi matin des mesures qui seront présentées mardi prochain en Conseil des ministres pour renforcer la sécurité dans les écoles.

Christophe Castaner, lors d'une visite au commissariat de Champigny-sur-Marne.
Christophe Castaner, lors d'une visite au commissariat de Champigny-sur-Marne. © Radio France - Willy Moreau

Christophe Castaner a de nouveau réagi ce vendredi matin à l'agression d'une professeure braquée par un lycéen de Créteil. Le ministre de l'Intérieur va présenter une série de mesures mardi prochain en Conseil des ministres pour renforcer la sécurité dans les écoles. Il "n'exclut pas la présence de policiers dans les [établissements scolaires]".

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Une présence au cas par cas

Alors que des parents d'élèves avaient remis en question l'autorité de la professeure agressée dans sa classe à Créteil, le ministre de l'Intérieur a tenu quant à lui à remettre au centre la question de la sécurité dans les écoles. 

"Dans les quartiers les plus difficiles, en particulier les quartiers de reconquête républicaine, je n'exclus pas la possibilité, à des moments de tensions particulières de la journée, la présence physique de forces de l'ordre dans l'établissement, avec l'accord du chef de l'établissement", explique ce vendredi matin Christophe Castaner. 

Du côté des syndicats, cette mesure ne satisfait pas totalement. Dominique Chauvin, secrétaire départementale du SNES (Syndicat National des Enseignements du Second degré) de Seine et Marne dénonce une solution médiatique : "M. Castaner ferait mieux d'étudier ce qui se passe dans les établissements scolaires et de comprendre pourquoi dans certains établissements il y a plus [d'incidents] que dans d'autres. Ce sont dans les établissements où il y a le plus d'élèves en difficulté sociale qu'il y a plus de violences."

"Je souhaite qu'on puisse avoir une approche différenciée, quartier par quartier" - Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur

Le ministre de l'Intérieur refuse toute "circulaire nationale qui vienne fixer des règles applicables partout en France". Au contraire, d'après les mesures qu'il compte annoncer mardi prochain, il "faut une approche différenciée quartier par quartier". Des policiers et des gendarmes pourraient être présents de manière permanente aux abords des écoles avec "l'accord du chef de l'établissement". 

Christophe Castarner souhaite également qu'un état-major de sécurité soit mis en place dans chaque département afin qu'il puisse se réunir très vite "pour faire un point précis des conditions de sécurité des établissements et des abords des établissements dans l'ensemble des quartiers de France". 

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