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Assises de la Mayenne : "Je ne lui aurais jamais fait de mal", assure l’accusée

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Une femme de Loiron-Ruillé comparaît devant les assises de la Mayenne pour empoisonnement par conjoint. Elle est soupçonnée d’avoir donné des doses létales de plusieurs médicaments à son compagnon en 2017. Ce jeudi 25 novembre au soir, elle a été entendue par la cour.

Le tribunal de Laval.
Le tribunal de Laval. © Radio France - Charlotte Coutard

Au premier jour de son procès devant les Assises de la Mayenne pour empoissonnement , l'accusée, une femme de 53 ans, a été entendu par la cour ce jeudi 25 novembre en fin de journée. 

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"Je ne me souviens pas de ce qu’il s’est passé", assure l’accusée, dans le box. Le président puis les avocats des parties civiles l’interrogent sur l’appel passé tardivement aux pompiers. Pourquoi attendre un quart d’heure avant d’appeler ? Pourquoi ne pas leur ouvrir la porte immédiatement ? "Je devais être en état de choc", répond-t-elle.

"Tout le monde a des amants"

L’accusée, âgée de 52 ans, a réponse à tout. Même quand elle ne sait pas, elle raconte une nouvelle histoire, différente de ses dernières déclarations. "Vous êtes une menteuse", accuse l’un des avocats des parties civiles. Alors elle s’offusque, se braque, pleurniche et se rassoit dans le box. Un autre avocat des parties civiles lui demande si elle a voulu tuer son compagnon. Elle bondit : "Bien sûr que non ! Je l’aimais", répond-elle. L’avocat rétorque qu’elle aimait aussi son amant. "Mais tout le monde a des amants", lance-t-elle, provoquant des petits rires moqueurs dans la salle.

Puis, elle change d’attitude. Se positionne en victime, dit qu’elle fait le coupable idéal et que "ça arrange bien tout le monde". Les conseils des parties civiles, le président et l’avocate générale pointent ses incohérences dans le dossier. "Vous vous adaptez à votre interlocuteur", dit l'un des avocats des parties civiles. Elle met le compte tantôt sur son alcoolisme, tantôt sur sa dépendance affective, relevée à l'audience par l’experte psychiatre. 

Elle parle beaucoup, pendant longtemps et coupe la parole de ceux qui l’interrogent. "De toute façon, vous vous en fichez de moi, lance-t-elle. Vous pensez que je joue la comédie." Pendant toutes ses diatribes, la famille de la victime ne semble pas croire un mot de ce qu’elle raconte. 

L’accusée encourt une peine de prison à perpétuité. Le verdict devrait être connu ce vendredi 26 novembre en fin de journée. 

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