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Assises de la Mayenne : une Mayennaise de 52 ans accusée d'avoir empoisonné et tué son compagnon
Une femme de Loiron-Ruillé comparaît à partir de ce jeudi devant les Assises de la Mayenne pour empoisonnement par conjoint. Elle est soupçonnée d’avoir donné des doses létales de plusieurs médicaments à son compagnon en 2017.

La Cour d’assises de la Mayenne juge à partir de ce jeudi 25 novembre une femme de 52 ans pour l’empoisonnement de son compagnon. Les faits remontent à 2017, dans leur domicile de Loiron-Ruillé.
Arrêt cardiaque
Ce 13 février 2017, l’accusée et son compagnon fêtent la Saint-Valentin dans leur maison de Loiron-Ruillé. À 20h30, elle appelle les pompiers : son compagnon a perdu connaissance. À leur arrivée, les pompiers tambourinent à la porte. Pas de réponse. Ils rappellent le centre de secours, envisagent de passer par le garage, jusqu’à ce que finalement, 10 minutes plus tard, l’accusée leur ouvre la porte.
Ils découvrent l’homme inconscient, assis sur le canapé, renversé sur son flanc droit. Incapable de le réanimer, le médecin du Samu prononce le décès par arrêt cardiaque. "Il n’avait pas le teint de quelqu’un qui vient de faire un arrêt, il y a 10 minutes", remarque l'un des pompiers sur place dans sa déposition.
"Si j’avais voulu le droguer, j’aurais nettoyé les verres"
L’accusée est entendue le soir-même. Ce jeudi 25 novembre, l’enquêteur partage à la barre sa surprise lors de cet interrogatoire. "Elle nous dit sans qu’on lui pose la question : ‘je ne vais pas être accusée de meurtre quand même’", raconte le gendarme, à l’époque membre de la brigade de recherches de Château-Gontier. Elle ajoute : "Si j’avais voulu le droguer, j’aurais nettoyé les verres".
Sur place, les enquêteurs retrouvent deux verres, dans lesquels les conjoints ont bu du vin mousseux, pour fêter la Saint-Valentin. Dans l’un des verres, les gendarmes voient un fond de comprimés, ainsi que des cachets sur la table.
L’analyse toxicologique va relever la présence de plusieurs médicaments dans le corps de la victime, à des doses supra thérapeutiques, voire toxiques. De l’Oxynormoro, du Laroxil, du Lexomil et du Tramadol sont donc retrouvés. Ces quatre médicaments étaient prescrits à la victime par son médecin traitant.
Ce jeudi après-midi, la cour va entendre les experts en chimie et en empreintes digitales. L’accusée risque la prison à perpétuité.
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