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Attentat au couteau à Nice : les premières réactions des politiques et des religieux

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Après l'attaque au couteau à Nice qui a fait trois morts et plusieurs blessés ce jeudi matin dans la basilique Notre-Dame, les politiques et les religieux réagissent.

Les forces de l'ordre et les secours à la basilique Notre-Dame de Nice, où a eu lieu l'attaque. Les forces de l'ordre et les secours à la basilique Notre-Dame de Nice, où a eu lieu l'attaque.
Les forces de l'ordre et les secours à la basilique Notre-Dame de Nice, où a eu lieu l'attaque. © AFP - Valery HACHE

Trois morts et plusieurs blessés à Nice ce jeudi matin après une attaque au couteau dans la basilique Notre-Dame. L'auteur des faits a été interpellé et le parquet national antiterroriste est saisi. Les premières réactions des politiques et des religieux.

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Les réactions des politiques des Alpes-Maritimes

Christian Estrosi (maire LR de Nice)

"Trop c'est trop, il est temps maintenant que la France s'exonère des lois de la paix pour anéantir définitivement l'islamo-fascisme de notre territoire", a déclaré Christian Estrosi, demandant que "toutes les églises soient mises sous surveillance ou fermées, ainsi que tous les autres lieux de culte de la ville".

Eric Ciotti (député LR des Alpes maritimes)

"Pour la première fois depuis l'occupation, la France n'est plus libre ! Notre pays est en guerre, nous sommes en guerre ! Pensées pour les victimes de ce nouvel attentat qui touche au cœur notre ville de Nice."

Charles-Ange Ginesy (président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes)

"Nous ne comprenons pas ces attaques catastrophiques, dramatiques qui nous touchent. Nous sommes atterrés, le département des Alpes-Maritimes est sous l'emprise d'une émotion sans nul autre pareil, c'est quelque chose d'impensable qui dépasse l'entendement. Il faut simplement que l'on donne à nous, forces de police, des instructions pour que les valeurs de la République soient respectées", déclare Charles-Ange Ginesy. Selon lui, "cette attaque pointe du doigt malgré tout les chrétiens. Nous sommes en période de Toussaint".

Cédric Roussel (député La République en Marche des Alpes-Maritimes)

"Je suis stupéfait. Je pense avant tout à cette journée terrible qui commence à Nice et je me rendrai moi aussi au plus tôt pour être plus proche de la population des Niçois et des Niçoises qui enchaînent les catastrophes.”

Les réactions des politiques à l'étranger

David Sassoli (président du Parlement européen)

David Sassoli, a appelé jeudi les Européens à s'"unir contre la violence et ceux qui cherchent à inciter et à répandre la haine. Je suis profondément choqué et attristé par la nouvelle de l'horrible attentat de Nice. Cette douleur est ressentie par nous tous en Europe".

Giuseppe Conte (chef du gouvernement italien)

"La vile attaque qui s'est produite à Nice n'ébranle pas le front commun en défense des valeurs de liberté et de paix. Nos certitudes sont plus fortes que le fanatisme, la haine et la terreur". Giuseppe Conte a aussi exprimé sa solidarité "aux familles des victimes et à nos frères français". Le chef de la diplomatie italienne Luigi Di Maio a lui aussi exprimé "ses profondes condoléances à la suite de l'attentat barbare à Nice. L'Italie rejette toute forme d'extrémisme et reste aux côtés de la France dans la lutte contre le terrorisme et tout radicalisme violent".

Charles Michel (président du Conseil européen)

"Toute ma solidarité avec la France et les Français. Mes pensées vont aux victimes de l'attaque abominable de Nice et à leurs proches. Toute l'Europe est avec vous".

Angela Merkel (chancelière allemande)

"Je suis profondément bouleversée par les meurtres cruels dans une église à Nice. Dans ces heures difficiles, l'Allemagne adresse sa solidarité à la nation française".

Les réactions des politiques en France

François Hollande (ancien président de la République)

"Une fois encore Nice est frappée par la barbarie, une fois encore la France est attaquée par le terrorisme islamiste. La démocratie est notre arme, elle sera toujours la plus forte face à ses ennemis. J'adresse toute ma solidarité aux familles des victimes et à tous les chrétiens".

Gérard Larcher (président LR du Sénat)

"Attentat après attentat la France s'assombrit. Les mots ne suffisent plus. Réagissons fort, ne cédons rien, affirmons notre identité, défendons notre démocratie pied à pied. Une pensée sincère aux familles, aux forces de l'ordre et à tous les Niçois".

Jean-Christophe Lagarde (président de l'UDI)

"À nouveau l'horreur. La même idéologie barbare qui nous fait la guerre et à qui nous devons la faire en restant unis. Ces derniers jours dans le monde musulman, ceux qui comme Erdogan appellent à la haine de la France créent ce climat de guerre ! Résistons".

Jean-Marc Ayrault (ancien Premier ministre PS)

"Solidarité avec les familles des victimes et tous les habitants de Nice, une nouvelle fois frappée au cœur. Restons unis et déterminés de toutes nos forces pour faire face à la menace du terrorisme islamiste sur notre pays".

Manuel Valls (ancien Premier ministre PS)

"La barbarie frappe de nouveau. Ma compassion pour les victimes. Ma solidarité aux niçois déjà durement éprouvés. Mon soutien aux catholiques de France. Nous sommes attaqués pour ce que nous sommes, la France, un pays démocratique, une république libre, une civilisation tolérante."

Olivier Faure (secrétaire national du PS)

"Nice, Avignon, Djeddah, nous faisons face à une vague d'attentats coordonnés des islamistes radicaux. Il n'y a pas de loups solitaires, il n'y a que la folie barbare d'une meute fanatique. Nous ferons face. La République et la démocratie ne plieront pas."

Yannick Jadot (député européen EELV)

"La barbarie terroriste islamiste frappe cette fois à Nice. Nos pensées les plus solidaires aux victimes et à leur famille. Notre détermination totale et notre intransigeance face au terrorisme et à l'islamisme radical."

Julien Bayou (secrétaire national de EELV)

"Ému par ce nouvel attentat à Nice visiblement lié à l'islamisme radical. Mes pensées vont aux victimes, à leurs proches ainsi qu'aux catholiques qui préparent la Toussaint. Aussi effroyable que soit cet acte, ne laissons pas la peur ou la haine nous diviser."

Éric Piolle (maire EELV de Grenoble)

"Nice à nouveau frappée par le terrorisme, la France à nouveau en deuil... Pensée pour les victimes et leurs proches. Face à la violence aveugle, et au drame, refusons le piège de la fracture, tenons bon sur nos valeurs républicaines et sur l'État de droit qui les garantit."

François Ruffin (député LFI)

"À l'angoisse de l'époque s'ajoute _l'horreur du crime__. Pensées pour les victimes de l'église de Nice. Solidarité avec les catholiques de France. Les terroristes veulent le chaos, ne leur offrons pas nos divisions_."

Marion Maréchal (ancienne députée RN)

"Le jihad est lancé contre la France. Menaces d'Erdogan, manifestations haineuses contre notre pays dans des pays musulmans, boycott de nos produits. Les cellules islamistes sont en train de se réactiver. Paix aux âmes des trois nouvelles victimes."

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur)

"Je voudrais assurer l'ensemble des Niçois et le maire de Nice de toute ma sympathie et leur dire à quel point je suis triste avec eux", a pour sa part déclaré Frédérique Vidal à la reprise des débats sur le projet de loi recherche.

Anne Hidalgo (maire PS de Paris)

"Attentat à la basilique de Nice : mes premières pensées vont aux victimes et à leurs proches touchées par cette horrible attaque. Les Niçoises et les Niçois, ainsi que son Maire, Estrosi, peuvent compter sur le soutien de la Ville de Paris".

Emmanuel Grégoire (premier adjoint de la maire de Paris)

"Solidarité et pensées émues aux Niçoises et Niçois face à l’ignoble attentat survenu à la basilique Notre-Dame de Nice, alors que commencent les fêtes de la Toussaint. Sincères pensées aux victimes et à leurs proches".

Marine Le Pen (présidente du RN, à l'Assemblée)

"On ne peut pas se contenter de de dénoncer le terrorisme. Le terrorisme c'est l'arme de l'idéologie islamiste, il faut à tout prix que nous prenions conscience que c'est une idéologie qui nous fait la guerre. Il faut les mettre hors d'état de nuire légalement, grâce à l'État de droit, grâce à une législation spécifique qui serait votée ici à l'Assemblée nationale, mais on n'a pas le sentiment que le gouvernement a pris conscience de cette situation".

Jean-Luc Mélenchon (député LFI)

"Pensée de compassion affligée pour les victimes de l'attentat de Nice. Solidarité émue avec les catholiques de France."

Adrien Quatennens (député LFI)

"Colère et vive émotion après l'#attentat de la basilique Notre-Dame à #Nice. En affection avec les victimes, leur proches et tous les catholiques de France. Les épreuves s'accumulent pour notre pays. Soyons unis, fermes et déterminés. Les jours heureux reviendront."

Ian Brossat (porte-parole PCF)

"Terrible attentat dans l'église Notre Dame à Nice. Pensées pour les familles des victimes, pour les Niçois et pour tous les catholiques."

Guillaume Peltier (député LR)

"Quand est-ce que nos gouvernants vont prendre la mesure de la guerre qui nous est déclarée ? Encore des morts, des blessés en l'église Notre-Dame de #Nice. Cessons les tergiversations. C'est la guerre : anéantissons l'ennemi, protégeons notre peuple, sauvons notre civilisation."

Nicolas Dupont-Aignan (président de Debout la France)

"Immense émotion à l'Assemblée en apprenant l'#attentat au couteau survenu à l'église Notre-Dame à Nice. La France de nouveau frappée par la barbarie... Déclenchons l'état d'urgence sécuritaire avec des mesures fortes pour enfin mener la guerre contre l'islamisme sur notre sol !"

Les réactions des religieux

Conférences des évêques de France (CEF)

La Conférences des évêques de France a qualifié d'acte "innommable" l'attaque au couteau et souhaité que "les Chrétiens ne deviennent pas une cible à abattre. Nous sommes émus, très touchés et dans une sorte de sidération devant ce genre d'acte innommable", a déclaré le père Hugues de Woillemont, le porte-parole de la CEF. "Il y a une urgence à combattre cette gangrène qu'est le terrorisme, de la même façon qu'il y a urgence à mettre en place de manière concrète une fraternité dans notre pays".

Mohammed Moussaoui (président du Conseil français du culte musulman)

"J'appelle les musulmans de France en signe de deuil et de solidarité avec nos compatriotes victimes de cet acte abject à annuler toutes les festivités de la fête de Mawlid, la fête de la naissance du prophète de l'islam, qui était prévu ce vendredi, samedi et dimanche. J'appellerai également à fermer les lieux de culte dès ce soir même si le ministre de l'Intérieur hier avait décidé de laisser les musulmans et les catholiques fêter leurs deux fêtes et de commencer le confinement à partir de lundi."

Mgr Dominique Lebrun (archevêque de Rouen)

"On espérait continuer le chemin vers la vie et voilà que la mort nous rattrape." Le sacristain de la basilique fait parti des victimes, ce qui rappelle la mort du prêtre Jacques Hamel le 26 juillet 2016 à Saint-Étienne-du-Rouvray (Normandie). "Ce midi, j'avais prévu, et j'ai toujours prévu, de déjeuner avec la sœur du père Jacques Hamel et ses nièces", confie l'archevêque. "C'est vraiment pour nous le retour en arrière vers le mal. J'ai presque envie de dire le mal absolu qui chavire notre cœur."

Le Vatican

"C'est un moment de douleur dans une période de confusion. Le terrorisme et la violence ne peuvent jamais être acceptés", indique un communiqué du porte-parole du Vatican, Matteo Bruni. Il précise que le pape François "prie pour les victimes et leurs proches".

Le pape François

"Je suis proche de la communauté catholique de Nice, en deuil après l'attaque qui a semé la mort dans un lieu de prière et de consolation. Je prie pour les victimes, pour leurs familles et pour le bien-aimé peuple français, afin qu'il puisse réagir au mal par le bien".

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