Attentats de Paris : les réactions en Isère
Au moins 120 personnes ont été tuées, 200 blessées, vendredi soir, dans une série d'attaques terroristes sans précédent à Paris. En Isère, comme partout en France, l'émotion est très forte et les réactions sont nombreuses.

Le 7 janvier, des attentats visaient le journal Charlie Hebdo et un supermarché, l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, à Paris. Onze mois après, une série d'attaques a de nouveau frappé la capitale. Très rapidement, le Président de la République, François Hollande, a réagit et a décrété l'Etat d'urgence et la fermeture des frontières.
Ce samedi matin, France Bleu Isère vous propose une matinale spéciale, à suivre sur notre site internet.
"C'est la France qui est frappée, touchée par cette violence ignoble." – Eric Piolle, maire de Grenoble
"Nous sommes debout, et mobilisés dans cette consternation terrible. C'est important de le dire. Il faut agir avec discernement et suivre les instructions du Président de la République et assurer nos responsabilités" a réagit Eric Piolle, maire de Grenoble, au micro de France Bleu Isère.
Réaction d'Eric Piolle, maire de Grenoble
Le maire de Grenoble qui a rencontré le préfet de l'Isère hier soir : "Nous avons été en contact dès les événements et nous nous sommes vus au milieu de la nuit. L'état d'urgence permet à l'Etat d'avoir des moyens plus rapides pour effectuer des perquisitions, contrôler les frontières. A Grenoble, nous avons convenus, en attendant d'autres décisions, d'un renforcement du contrôle aux entrées des manifestations publiques. Les drapeaux seront mis en berne. Mais les manifestations comme la Foire de Grenoble ou les Rencontres du cinéma de montagne ne seront pas annulées."
"Un sentiment d'horreur et de stupéfaction" – Jean-Pierre Barbier, président du département de l'Isère
"C'est un sentiment d'horreur et de stupéfaction de voir ces scènes de guerre et de massacre. Nous ne sommes à l'abri nulle part", a réagit le président du conseil départemental de l'Isère, Jean-Pierre Barbier, au téléphone de France Bleu Isère.
Le président du conseil départemental de l'Isère a réagit sur France Bleu.
Selon lui, il faut désormais réagir face au terrorisme : "_Ce terrorisme est aveugle et frappe n'importe où. Il est temps de penser aux victimes, de se regrouper derrière nos valeurs, mais aussi qu'on apporte des réponses et que l'on traite le problème de manière active. O_n a des raisons de penser que l'Etat Islamique, que l'on a frappé avec nos avions, sont les auteurs de tout ça. Les racines du mal sont là. La France doit réagir."
D'autres réactions sur les réseaux sociaux
Tous les partis ont suspendus leur campagnes pour les régionales des 6 et 13 décembre. D'autres personnalités politiques isérois se sont exprimés sur le réseau social Twitter. Le député socialiste du nord du département, Erwan Binet, écrit "une fois de plus dans l'épreuve". L'écologiste Jean-Charles Kohlhaas voit une nuit "où nous sommes tous et toutes en deuil".
Quant au président de la région Rhône Alpes, le socialiste Jean-Jacques Queyranne : "J'apporte mon entier soutien au Président de la République, au gouvernement et aux forces de sécurité et de secours pour lutter contre le terrorisme et préserver l'unité de la Nation. Je m'incline devant la douleur des familles et de leurs proches."
Il y a aussi des réactions de sportifs : le biathlète Martin Fourcade a seulement écrit quatre mots sur son compte Twitter : "Le monde est fou". La Fédération française de hockey sur glace a quant à elle annoncé l'annulation des matchs de Ligue Magnus ce week-end et notamment la rencontre Grenoble-Morzine qui devait se tenir à 15 heures à la patinoire Pôle Sud.