Attentats de Paris : sur Twitter et Facebook, on appelle à l'aide et on dit qu'on va bien
Au moins sept attaques ont eu lieu, ce vendredi soir, à Paris et en région parisienne. Au moins 120 personnes sont mortes. Face au chaos, les réseaux sociaux Twitter et Facebook ont été l'un des premiers réflexes des internautes pour prendre des nouvelles de leurs proches, ou en donner.

Où est mon fils? Comment va ma copine? Vont-ils bien? Quelles nouvelles? Dites-moi que vous êtes en sécurité. Voilà les premières pensées qui nous frappent tous quand on découvre les effroyables attaques qui ont touché Paris ce vendredi soir. Le bilan, toujours provisoire, est de 120 morts, au moins. Dès que l'attaque a été connue, le premiers réflexe de milliers de personne a été de joindre ses proches, par téléphone, mais aussi via les réseaux sociaux. Pour preuve, ce post Facebook, repris par des milliers d'internautes et posté par un homme, bloqué à l'intérieur du Bataclan. Ila ainsi pu rassurer ses proches en direct.

Des nouvelles via Facebook
Sur Facebook toujours un nouvel outil a permis à des milliers d'internautes de rassurer leurs proches en se "signalant en sécurité", via un nouveau bouton activé dans la soirée par le réseau social en ligne américain.

Cet outil, appelé "contrôle d'absence de danger" propose aux utilisateurs de Facebook susceptibles d'être dans la zone affectée de dire s'ils sont "en sécurité", et envoie une notification à leurs contacts sur le réseau.
L'outil est basé sur un système développé après le tremblement de terre et le tsunami au Japon en 2011, et a été activé dans le passé à l'occasion de plusieurs catastrophes naturelles.

Sur Twitter également, des internautes cherchent à avoir des nouvelles de proches. "French Quiche" par exemple demande des nouvelles de deux amis qui assistaient au concert au Bataclan. Son message a été retweeté par beaucoup d'internautes. Les familles du groupe de Eagle of Death Metal, qui se produisait ce vendredi soir au Bataclan, lancent également un appel car elles sont restées longuement sans nouvelle de leurs proches.
Enfin, toujours sur Twitter, le mot-clé #PortesOuvertes a fait son apparition. Un élan de solidarité de la part de beaucoup de Parisiens qui proposent des appartements comme abri, comme refuge, aux habitants de la banlieue ou d'autres arrondissements bloqués par les attaques.
Ces Parisiens offrent d'accueillir les badauds, des inconnus chez eux, plutôt que de rester cette nuit dans les rues de Paris, des rues où ils ne se sentent plus en sécurité.