Attentats de Paris : plus de 3000 personnes à Valence pour un hommage aux victimes
Plus de 3.000 personnes se sont réunies sur le Champ de Mars, à Valence, dans la Drôme, ce dimanche après-midi dès 16h30. Malgré les consignes de la préfecture, déconseillant les rassemblements, le maire de Valence Nicolas Daragon, a appellé les Drômois et les Ardéchois à "se retrouver".

En Drôme et en Ardèche, il y a eu moins de rassemblements ce week-end qu'après les attentats de janvier. En effet, après les attentats terroristes qui ont déchiré Paris et provoqués la mort d'au moins 129 personnes le 13 novembre, les préfectures déconseillent fortement les rassemblements. Certaines, comme en Haute-Savoie par exemple, les interdisent même.
Pourtant, plus de 3000 personnes se sont rassemblées ce dimanche après-midi sur le champ de Mars, dans le centre-ville de Valence, à l'appel de la mairie.
Le maire, Nicolas Daragon, a estimé que ses _"concitoyens ont besoin de se rassembler, encore plus qu'au lendemain des attentats de janvier". Selon lui, "les attaques aveugles et massives sur la population"_ , ce vendredi 13 novembre touchent encore plus les Français. Il faut donc montrer avec plus de force encore sa solidarité. Les Drômardéchois présents ont de ce fait entonné une Marseillaise, après avoir fait une minute de silence en hommage aux victimes.
Après ce moment de recueillement, certains ont déposé des bougies au pied du kiosque Peynet. Aurore (à droite sur la photo), qui habite à Valence, distribuait elle des _free hugs_, ces "calins gratuits". Deux jours après ces terribles attentats, elle fait partie de ceux qui estiment qu'il faut s'unir. Et pour elle, ça commence par prendre des inconnus dans ces bras.
La veille, samedi, quelques 150 personnes s'étaient déjà spontanément retrouvées place de la République à Valence. Et ce dimanche midi, à Romans-sur-Isère, également dans la Drôme, des personnes se sont réunis sur le Pont Vieux autour des élus de la ville pour lancer des fleurs dans l'Isère.