Ligue 1 : polémique autour de la Marseillaise avant le derby corse Bastia-Ajaccio
Le derby corse entre le SC Bastia et le GFC Ajaccio (14e journée de Ligue 1) est reporté à ce dimanche 14h, à cause des intempéries. Le club de Bastia a dit finalement bien vouloir diffuser la Marseillaise, ce qu'il avait refusé de faire dans un premier temps.
Le vent aura eu raison, pour quelques heures du moins, de la polémique. A cause des intempéries , le derby entre le Sporting Club de Bastia et le Gazélec d'Ajaccio a été reporté à ce dimanche 14h.
Une semaine après les attentats de Paris, la Ligue de Football Professionnel avait demandé aux clubs de Ligue 1 de faire résonner l'hymne national dans tous les stades de France.
Polémique autour de la Marseillaise
La polémique autour de la Marseillaise va-t-elle s'éteindre ? L'hymne national devrait finalement être entonné dans le stade Furiani. Mais le message n'avait, d'abord, pas été entendu par le Sporting club de Bastia. Selon le site officiel, il n'était dans un premier temps pas prévu que la Marseillaise soit joué avant le derby corse , qui devait avoir lieu ce samedi à 20h face au Gazélec d'Ajaccio, mais qui a donc été reporté à ce dimanche 14h.
Pour accompagner "les familles dans le deuil et la douleur", le chant corse, le Diu Vi Salvi Regina, sera également entonné par le public. Le sporting le décrit comme un "chant sacré par lequel depuis des siècles la Corse rend hommage aux défunts". Et face à une levée de boucliers, le club a finalement décidé de diffuser la Marseillaise . Ce volte-face a soulagé le ministre des Sports Patrick Kanner.
Samedi matin, le président de la Communauté d'agglomération de Bastia, François Tatti, avait pressé le sporting de faire chanter la Marseillaise. Il a dit avoir "indiqué dès hier (vendredi) soir aux dirigeants du SCB que (le stade) Furiani ne pouvait se désolidariser ainsi de cet hommage du football national".
Sur Twitter, le maire de Bastia Gilles Simeoni a appelé à en finir avec "les polémiques déplacées" et a réclamé que soit "appliqué le protocole prévu dans tous les stades d'Europe". Son communiqué a attisé la colère de nationalistes qui ont tagué ce samedi matin la façade de l'hôtel de ville, avec l'inscription "Tristi ie, francesi mai", autrement dit : "Triste oui, Français jamais".
Le conseiller exécutif de Corse Jean Zuccarelli, a lui aussi fait part de sa volonté d'entendre la Marseillaise au stade Furiani.
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