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Un buraliste de Tulle et trois revendeurs condamnés pour un trafic de cannabis
Des trafiquants de cannabis condamnés ce lundi par le tribunal correctionnel de Tulle à des peines allant de 18 mois dont 12 ferme à 6 ans dont 5 ferme. 4 hommes de 30 à 38 ans comparaissaient. Parmi eux un buraliste de Tulle, présenté comme le fournisseur, mais qui nie totalement sa participation.

La police avait interpellé la bande début juillet après plusieurs mois d'enquête. Au départ un banal contrôle de jeunes consommateurs met la police sur la piste d'un revendeur présumé. Les différentes investigations, notamment des nombreuses écoutes téléphoniques permettent de mettre au jour un trafic important. Celui-ci aurait commencé début 2014. Un kilo de résine de cannabis aurait été écoulé tous les mois depuis pour un montant total qui pourrait atteindre 700 000 euros selon le parquet de Tulle.
Un train de vie luxueux
C'est un coup de malchance, pour lui, qui a impliqué Rachid Oukhalef dans cette affaire. Ce jeune homme, patron d'un bureau de tabac à Tulle, était arrivé en voiture dans la cour de l'immeuble où habite l'un des autres accusés, en pleine perquisition par la police. Avec des explications peu convaincantes. Les policiers avaient donc orienté leur enquête vers lui. Ils découvrent que Rachid Oukhalef avait un train de vie plutôt luxueux, notamment une Audi A1, un quad, un scooter, des comptes bancaires avec 20 000 euros dans l'un, et près de 14 000 dans l'autre, alors que son bureau de tabac ne lui dégageait aucun revenu. Des arguments qui ne prouvent rien pour son avocat.
Un complot
Michel Labrousse rappelle que les perquisitions notamment dans le commerce, à son domicile et à celui de proches, n'ont permis de trouver aucune trace de drogue ou de matériel de trafiquant. Et que les écoutes téléphoniques nombreuses de la bande ne le mettent jamais en cause. Pour l'avocat Rachid Oukhalef est victime de dénonciations calomnieuses, "un complot" même avance-t-il. Une erreur judiciaire assurément. Il a décidé avec son client de faire appel.