Béarnaise tuée par des chiens : la défense des chasseurs
La société de vènerie appelle à la prudence concernant la responsabilité de chiens de chasse dans la mort d'une Béarnaise. L'autopsie a confirmé que des morsures ont provoqué la mort de cette femme enceinte qui promenait son chien en forêt, samedi dans l'Aisne.
Villers-Cotterêts, France
Les chasseurs se défendent après la mort d'une Béarnaise de 29 ans dans la forêt de Retz (Aisne), samedi dernier. La société de vènerie, qui structure la pratique de la chasse à courre en France, a publié un communiqué dans lequel ils assurent qu'en "aucun cas, ces chiens ne sont agressifs vis-à-vis des humains."
Samedi 16 novembre, une femme enceinte originaire de Rébénacq a été retrouvée morte dans cette forêt près de Villers-Cotterêts, dans l'Aisne. L'autopsie réalisée sur le corps a confirmé que des morsures ont provoqué sa mort par hémorragie. Elle a été mordue aux jambes, aux bras et à la tête.
"Jamais aucun accident corporel humain"
Samedi, une chasse à courre avait lieu dans cette forêt. Les enquêteurs ont donc procédé à des prélèvements sanguins sur 93 chiens, pour peut-être établir des correspondances. La société de vènerie précise dans son communiqué qu'en effet, 21 chiens de meute participaient à une chasse à courre se déroulait en forêt de Retz.
L'organisation rappelle également que "rien ne démontre l’implication des chiens de chasse" pour le moment. Elle précise par ailleurs que les "chiens sont dressés pour chasser un animal particulier (cerf, chevreuil, sanglier, renard, lièvre ou lapin), et obéir en toute circonstance à l’Homme." Et que, loin d'être agressifs vis-à-vis de l'homme, "ils sont d’un contact très affectueux". Enfin la société de vènerie affirme que "jamais aucun accident corporel humain n’a été relevé, impliquant des chiens de vènerie."
La Rébénacquoise était enceinte de six mois. Elle revenait régulièrement dans son village natal parce qu'elle souhaitait accoucher auprès de sa mère. Fille unique, la victime adorait les animaux et plus particulièrement les chevaux.