Bonneville : quatre mises en examen, huit mois après la fusillade
En avril 2013, quatre jeunes avaient impacté d'une vingtaine de balles la façade d'un immeuble de Bonneville. Une "expédition punitive", ont-ils expliqué. Mis en examen, ils risquent jusqu'à dix ans de prison.

En avril dernier, un groupe de quatre jeunes Grenoblois se rend à Bonneville. L'un d'eux, une femme, vient rendre visite à son compagnon, incarcéré à la maison d'arrêt. Pendant qu'ils l'attendent, les trois jeunes provoquent une jeune fille, puis son père, au pied d'un immeuble voisin. Agacés par ce qu'ils considèrent être un "mauvais regard" de la part de cet homme, les trois jeunes Grenoblois repartent vers la capitale iséroise pour se doter d'armes et de munitions.
De retour à Bonneville, ils s'engagent dans ce qu'ils ont appelé une "expédition punitive" à l'égard de l'homme rencontré quelques heures plus tôt. Au pied de l'immeuble, ils tirent et impactent la façade d'une vingtaine de balles, sans faire de blessés.
Huit mois après, en fin de semaine dernière, huit personnes sont interpellées à Grenoble. Les auteurs de la fusillade sont incarcérés, tandis que deux femmes soupçonnées de les avoir aidés dans leur expédition sont placées sous contrôle judiciaire.
Les protagonistes risquent aujourd'hui jusqu'à dix ans de réclusion.
Frédéric Allamand, le chef d'escadron de la compagnie de gendarmerie départementale de Bonneville