Bourges : un moment de recueillement devant le commissariat, après l'attentat de Rambouillet
Une soixantaine de personnes, des policiers mais aussi le maire de Bourges, des élus locaux et des candidats aux prochaines élections régionales ou départementales, se sont rassemblées ce lundi soir devant le commissariat de Bourges à 17H30.
Les syndicats de police avaient appelé à saluer la mémoire de l'agente administrative de 49 ans, tuée vendredi au commissariat de Rambouillet, dans les Yvelines. A Bourges, plusieurs dizaines de personnes, dont des élus locaux, se sont rassemblées devant le commissariat ce lundi. Côté enquête, une cinquième personne a été placée en garde à vue dimanche soir. Le meurtrier, un tunisien, s'était radicalisé depuis l'automne dernier, selon le procureur du parquet national anti-terroriste.
Un rassemblement alors que le débat resurgit sur un lien entre immigration et radicalisation. Même si pour Stéphane Garcia, délégué du syndicat de policiers Alliance, dans le Cher, l'heure était au recueillement et pas aux revendications, "ne serait-ce que par rapport à la famille, lui montrer que c'est l'ensemble de la police nationale qui s'associe à son deuil. C'est un drame de plus qui nous touche, nous policières et policiers dans notre ensemble. Il faut remettre au centre, la valeur de la sanction. La loi de la république doit s'appliquer et il faut appliquer ces sanctions quel que soit le crime. On doit aller beaucoup plus loin en matière de recherche et de détection des réseaux, en matière d'expulsion du territoire. Mais ce soir, l'heure n'est pas au débat, elle est recueillement."