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Brest : les salariés de Bibus exercent leur droit de retrait après plusieurs incidents
Il n'y a aucun transports en commun à Brest ce dimanche 23 janvier, en cause le caillassage d'un tram et l'incendie d'une voiture Bibus dans le quartier de Pontanézen qui ont incité les salariés à exercer leur droit de retrait pour la journée.

Les transports en commun au point mort à Brest ce dimanche 23 janvier 2022. Les salariés de Bibus exercent leur droit de retrait suite à deux incidents survenus hier, samedi 22 janvier, dans le quartier de Pontanézen. Depuis plusieurs jours, le quartier brestois enregistre une séquence de violence suite à une opération de police.
Une voiture Bibus brûlée, un tram caillassé
Hier une voiture Bibus a été incendiée, et un tram a été la cible de violences : "Les deux salariés présents près de la voiture et dans le tram sont très choqués" d'après la CFDT, syndicat majoritaire chez Bibus. "Ce matin on ne peut pas repartir travailler, ce n'est pas envisageable" explique Luc Daniel, délégué syndical à la CFDT.
Dans un communiqué, la direction de Bibus précise : "Ce samedi 22 janvier aux alentours de 23h, le passage d’une rame de tramway a été empêché au niveau du quartier de Pontanézen à Brest par la pose d’une barrière sur les rails. Des tirs de mortier d’artifice ont également eu lieu. Un véhicule du personnel de Bibus venu en renfort afin de porter assistance à la clientèle a été incendié. Les clients de la rame ont été évacués par le personnel de Bibus et pris en charge dans un autobus. Aucun blessé n’est à déplorer."
Pour l'heure, l'ensemble des transports en commun sont à l'arrêt : les services de bus, tramway et téléphérique.
Les représentants du personnel ont prévenu la direction de leur volonté d'obtenir davantage de mesures de sécurité pour retourner travailler demain. "C_a nous rappelle les évènements de 2014, un cocktail molotov avait été lancé sur un de nos bus, la salariée ne s'en est jamais remis_", se rappelle le délégué syndical.
De son côté, le maire et président de la métropole de Brest, François Cuillandre a exprimé mon soutien au conducteur de la rame de tramway et aux agents de Bibus. Il dénonce des actes inadmissibles. "Il n’est pas acceptable qu’une vingtaine d’individus bloque un service public. Il n’est pas normal que cette vingtaine d’individus nuise ainsi à l’image d’un quartier."
Une réunion entre les représentants du personnels et la direction de Bibus est prévue ce lundi à 9h pour discuter de la desserte du quartier de Pontanézen.