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"C'est l'angoisse qui prédomine" après la mutilation de deux chevaux dans le Tarn

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Deux nouvelles mutilations de chevaux ont été recensées la semaine dernière près de Graulhet dans le Tarn. Une situation qui alarme les éleveurs et les passionnés équestres, comme Jacob Legros, le président de la fédération régionale d'équitation. Il était notre invité ce mardi matin.

IMAGE D'ILLUSTRATION. Certains centres équestres ont décidé de renforcer leur vigilance pour protéger leurs chevaux. IMAGE D'ILLUSTRATION. Certains centres équestres ont décidé de renforcer leur vigilance pour protéger leurs chevaux.
IMAGE D'ILLUSTRATION. Certains centres équestres ont décidé de renforcer leur vigilance pour protéger leurs chevaux. © Radio France - Cyrille Ardaud

Deux chevaux ont été retrouvés mutilés à Busque, puis à Ambres, jeudi et vendredi 19 et 20 septembre, non loin de Graulhet. Leurs oreilles ont été coupées et les animaux n'ont pas survécu à leurs blessures. Deux enquêtes distinctes sont donc ouvertes par le parquet de Castres pour "actes de cruauté envers un animal en captivité". 

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"On ne sait pas comment on va retrouver nos chevaux le matin."

Dans le Tarn comme ailleurs en France, les mutilations de chevaux sont fréquentes et se multiplient depuis le début de l'année, souvent avec le même mode opératoire... Des oreilles ou des parties génitales des chevaux coupées. 

Pour Jacob Legros, le président de la fédération d'équitation en Occitanie, "c'est l'angoisse qui prédomine partout, on ne sait pas jamais comment on va retrouver nos chevaux le matin". Il était notre invité ce mardi matin sur France Bleu Occitanie. 

Les propriétaires, les éleveurs et les gérantes de centres équestres s'équipent en vidéo, en alarme, "mais on a visiblement affaire à des gens organisés" précise Jacob Legros, en parlant des personnes à l'origine des mutilations. Quelques actes ont tout de même été pris en flagrant délit, et une enquête est d'ailleurs en cours dans l'ex-région Midi-Pyrénées. 

"On a affaire à de grands malades."

"C'est très particulier ce qui se passe" précise le président régional de la fédération d'équitation, en rappelant que le mode opératoire des agresseurs reste souvent le même... "Les réseaux sociaux sont scrutés" par les éleveurs, les propriétaires, tout comme par les gendarmes sur ce type d'affaire. 

Des attaques d'autant plus préjudiciables pour ces chevaux alors même que l'équitation a pu reprendre dans de bonnes conditions l'été dernier, avec des mesures sanitaires strictes et bien respectées selon Jacob Legros. 

En plus des attaques qui se répètent, le président de la fédération d'équitation en Occitanie doit aussi faire avec les centres équestres fermés depuis le reconfinement. "Aucune info pour l'instant sur la réouverture", ni pour la reprise des activités pour les mineurs. Pour l'instant, seuls les propriétaires et éleveurs peuvent venir à la rencontre des chevaux. 

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