Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

Cèpes : c'est la grande poussée en Béarn

Par

Dans un contexte national mauvais, le Béarn et la Bigorre connaissent en ce moment une belle poussée de cèpes. Une poussée qui sauve l'honneur des amateurs, et des vendeurs.

Des cèpes ramassés ces derniers jours dans les bois de Monein
Des cèpes ramassés ces derniers jours dans les bois de Monein © Radio France - Daniel Corsand

C'est enfin "le grand truc" en Béarn ces derniers jours ; le grand truc pour les cèpes. Le roi des champignons s'est fait attendre, mais il est là. Il y a une vraie poussée dans nos coteaux et nos vallées depuis la semaine dernière. "Il s'en est trouvé" comme on dit chez nous. La preuve : les vendeurs spécialisés ont enfin de la marchandise locale à proposer. 

Publicité
Logo France Bleu

Ils viennent essentiellement de Monein. Ce sont des ramasseurs qui viennent au coup par coup. 10, 20 kilos chacun à peu près. Ça va jusqu'à 30 kilos — Delphine Morillon

loading
Delphine Morillon devant l'étal de la maison Magendie à Lons
Delphine Morillon devant l'étal de la maison Magendie à Lons © Radio France - Daniel Corsand

En Béarn et nulle part ailleurs

Ceci dit ces quelques jours d'euphorie ici en Béarn, ne rattrapent pas une année particulièrement pauvre en cèpes. Les grossistes s'approvisionnent en Corrèze, Lozère ou Dordogne, et dans ces départements il y en a eu très peu.  Dominique Nadal est la patronne de chez Carriquiry à Pau sur la route de Bordeaux. Le magasin a pour habitude de présenter sur son étal de très grosses quantités de cèpes. Dominique n'a jamais connu une aussi mauvaise année en 35 ans de métier.

Dominique Nadal, la patronne du magasin Carriquiry à Pau
Dominique Nadal, la patronne du magasin Carriquiry à Pau © Radio France - Daniel Corsand

Chez Carriquiry, on vend chaque année entre 6 et 8 tonnes de cèpes, selon l'arrivage et la générosité de la nature. Les béarnais sont très attachés à ce produit. Comme le dit Dominique, "le déballage de clémentines, ça fait moins rêver".

Des prix élevés

Cette année le prix au kilo est resté très elevé. Selon la qualité, il est actuellement entre 30 et 40 euros. Mais il est resté quasiment au dessus des 50 euros le kilo pendant toute la saison. Il faut savoir que lors des années particulièrement fastes, le prix peut descendre jusqu'à 15 euros le kilo. 

Ma France : Mieux vivre

Après vous avoir interrogés sur les "économies d'énergie", nous avons choisi de nous intéresser à vous, via cette nouvelle consultation citoyenne, lancée avec Make.org . Que faites-vous ou que voudriez-vous faire pour améliorer la qualité de votre quotidien, de votre vie même ? Bien-être, activités physiques, alimentation, activités créatives, voyages, réorientation professionnelle, changement de vie, valeurs familiales, etc. : partagez avec les autres vos bonnes idées, actions et réflexions.

Publicité
Logo France Bleu