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Chevaux tués et mutilés : "horrifiée", la Fédération française d'équitation se porte partie civile
La Fédération française d'équitation a annoncé mercredi qu'elle se portait partie civile aux côtés des propriétaires de chevaux, poneys et ânes qui ont été tués ou mutilés ces derniers mois en France. Plusieurs mutilations ont été constatées depuis le début de l'année à travers toute la France.

"Face à la série d'actes de cruauté envers des équidés sur l'ensemble du territoire français, la Fédération Française d'Equitation annonce se porter partie civile aux côtés des propriétaires dès lors que ceux-ci ont déposé plainte". C'est par ces mots que la Fédération répond à la multiplication des cas de mutilations de chevaux depuis le début de l'année.
France Bleu a comptabilisé au moins 6 cas depuis le début de l'année. Le premier en Vendée, au Girouard. Le cheval est retrouvé mort l'oreille arraché. Le lycée agricole de Château-Salins, en Moselle, est également touché. Là encore une oreille est découpée selon Hervé Montigny, le proviseur du lycée. Un cheval poignardé à mort à Neuvy-en-Sullias, dans le Loiret, début mars. Une jument retrouvé mutilé dans le Jura, dans le petit village de Thoiria. Deux autres ces derniers jours à Sainte-Colombe-sur-Gand, dans la Loire, et à Lannion, dans les Côtes-d'Armor.
La Fédération Française d'Equitation entend donc _"__combattre ces actes de barbarie_ et compléter l'aide qu'elle apporte déjà au service spécialisé de la Gendarmerie nationale, l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique". Le président de la fédération, Serge Lecomte, s'est dit "horrifié devant ces actes de cruauté qui se multiplient" et en "appelle à la vigilance de tous pour mettre fin au plus vite à ces atrocités". Il invite "les personnes concernées ou disposant d'informations sur ces affaires à s'adresser aux services de Gendarmerie ou de Police de leur domicile".