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Attentat de Conflans : quatre autres collégiens mis en examen après l'assassinat de Samuel Paty

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Quatre nouveaux adolescents ont été mis en examen ce mercredi dans l'enquête sur l'assassinat du professeur Samuel Paty. Trois d'entre eux sont soupçonnés de "complicité d'assassinat terroriste".

Hommage à Samuel Paty à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines) Hommage à Samuel Paty à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines)
Hommage à Samuel Paty à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines) © Radio France - Alice Kachaner

L'enquête sur l'assassinat du professeur d'histoire-géographie Samuel Paty se poursuit. Quatre autres collégiens ont été mis en examen ce mercredi, plus d'un mois après la décapitation de l'enseignant aux abord du collège où il enseignait, à Conflans-Sainte-Honorine.

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Trois adolescents, âgés de 13 et 14 ans, ont été mis en examen pour "complicité d'assassinat terroriste". Ils sont soupçonnés d'avoir désigné le professeur à l'assaillant, devant leur collège du Bois d'Aulne.

Mis en examen pour "complicité d'assassinat terroriste" et "dénonciation calomnieuse"

La quatrième mineure est la fille de Brahim Chnina, le parent d'élève à l'origine de la campagne médiatique contre l'enseignant. Elle est mise en examen pour "dénonciation calomnieuse". Elle est notamment soupçonné d'avoir raconté à son père le cours où l'enseignant a présenté aux élèves les caricatures de Mahomet, alors qu'elle n'était pas présente en classe ce jour-là.

14 mises en examen au total

Peu après les faits, six personnes avaient été mises en examen le 21 octobre pour "complicité d'assassinats terroristes", et une personne pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", il s'agit du parent d'élève qui avait posté deux vidéos appelant à la mobilisation contre l'enseignant, du militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, de trois relations de l'assaillant et de deux collégiens de 14 et 15 ans soupçonnés d'avoir été payés pour indiquer le professeur à l'assaillant. 

Puis début novembre, trois autres personnes, deux hommes et une femme, avaient également été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Les deux hommes sont soupçonnés d'avoir échangé des messages avec l'assaillant, et la jeune femme d'avoir été en contact avec ces derniers.

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