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Coronavirus : il y a aujourd'hui en Isère plus de malades hospitalisés qu'au printemps dernier
Les chiffres fournis par les hôpitaux isérois en cette fin de semaine traduisent la brutalité et l'importance de la deuxième vague de Covid-19. Des hôpitaux où l'on attend avec impatience les effets du confinement.

Dans tous les hôpitaux isérois le constat est là en cette fin octobre : le nombre de malades hospitalisés pour Covid-19 dépasse les pics atteints en mars-avril lors de la première vague de l'épidémie. Une seconde vague brutale qui plus est. Le seul cas du Groupement hospitalier nord-Dauphiné (GHND) par exemple, autour de l'hôpital Pierre-Oudot à Bourgoin-Jallieu, l'illustre : 18 malades du Covid-19 hospitalisés le 2 octobre, 161 le 27 octobre ! Ils étaient 68 dans ce cas au plus fort en avril.
A Vienne le centre hospitalier Lucien-Hussel parlait mardi de 60 hospitalisés de plus en une semaine. Dans la métropole de Grenoble 400 personnes sont hospitalisées pour Covid-19 en cette fin de semaine alors que le pic avait atteint 130 au printemps. Contrairement au début d'année les cliniques privées ont aussi cette fois-ci libéré des lits de chirurgie pour les transformer en lits Covid-19.
En matière de soins "critiques", dont les réanimations, "nous sommes actuellement quasiment au même niveau que le pic d'avril, explique Sébastien Vial, directeur général du CHU Grenoble Alpes (CHUGA), mais la dernière fois c'était le point haut". Aujourd'hui ces cas devraient continuer à progresser dans les deux à trois semaines qui viennent. "Le premier confinement a mis 18 jours avant d'avoir un effet sur les hospitalisations" précise Sébastien Vial.
Des efforts colossaux de la part des personnels
Une des différences avec la première vague c'est qu'à part la vitesse il y a moins d'effet de surprise. Les hôpitaux ont, entre temps, pu affiner leurs collaborations et leur organisation avec les cliniques et hôpitaux privés et leurs propres procédures internes. Malgré tout "il faut rendre hommage aux personnels, dit le directeur adjoint du CHUGA, parce que je peux vous assurer que c'est très compliqué pour nos équipes de se réorganiser dans des temps aussi courts, de demander à des professionnels de changer de service, de modifier complètement leurs habitudes, de partir sur des services de réanimations. Ça peut paraître comme une habitude vu de l’extérieur de l'hôpital mais je peux vous assurer que les efforts qui sont faits en interne sont considérables__."
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