Coronavirus : les policiers de l'Hérault disposent de drones pour faire respecter le confinement
Les policiers de l'Hérault ont à leur disposition deux drones qui ont déjà été utilisés sur les plages. lls vont aussi servir à faire des reconnaissances dans les quartiers sensibles à Montpellier ou des délinquants ne respectent pas le confinement.
Les policiers de l'Hérault sont très sollicités depuis la mise en place du confinement pour lutter contre le coronavirus. Certains bureaux de police ont été fermés pour redéployer les effectifs (1300 policiers au total dans l'Hérault) sur des missions essentielles et surtout la surveillance sur le terrain pour faire respecter les règles du confinement. 70 patrouilles couvrent les secteurs de Montpellier, Béziers, Sète, de jour comme de nuit contre 25 habituellement. Jeudi, les policiers ont contrôlé 1500 personnes et en ont verbalisé 120 ainsi que fait fermer 3 commerces sur les 50 contrôlés.
Deux drones avec télé pilote
Les policiers ont a leur disposition deux drones. Ces appareils ont déjà été utilisés sur les plages de Marseillan à Sète. Ils vont aussi servir à faire des reconnaissances dans les quartiers sensibles à Montpellier ou des délinquants ne respectent pas le confinement précise Yannick Blouin directeur départemental de la sécurité publique de l'Hérault : "Le but des drones c'est d'opérer une reconnaissance pour savoir si on a des points de fixation aux abords de certaines cités sensibles pour éviter des embuscades et envoyer les moyens adéquats. Il y a des poches de résistance, des groupuscules qui se forment sans arrêt pour se livrer à du trafic de stupéfiants ou de la contrebande de cigarettes. Les individus qui sont toujours au même endroit et qui vont être verbalisés à quatre ou cinq reprises seront sanctionnés pour mise en danger délibérée de la vie d'autrui ce qui constitue un délit".
Yannick Blouin directeur départemental de la sécurité publique explique l'intérêt des drones
Yannick Blouin directeur départemental de la sécurité publique évoque les poches de résistances ou le confinement n'est pas respecté.
Réorganisation totale des services
Pendant le confinement les policiers abandonnent les missions accessoires. Les bureaux de police de la Devèze à Béziers, de Frontignan, Sète, Lattes, la Mosson et Comédie à Montpellier ont fermé leurs portes. Les effectifs sont redéployés sur la brigade qui gère les appels à police secours (le 17). Soixante-dix agents ( contre vingt quatre en temps normal) sont affectés à cette tâche. Si les atteintes aux personnes sont logiquement en baisse, la délinquance contre les biens (vols dans les véhicules, vols par effraction... ) continue, les policiers de la BAC ( Brigade Anti Criminalité ) sont toujours actifs . Pour les infractions les plus graves, la PJ ( Police Judiciaire) prendra le relais. Des élèves gardiens de la paix doivent aussi arriver en renfort.