Coups de feu devant une mosquée à Brest : deux blessés, l'auteur des tirs retrouvé mort
Deux personnes ont été blessées par balles jeudi après-midi par un tireur devant la mosquée Suuna de Brest, à Pontanezen. Le tireur se serait suicidé lors de sa fuite. Une lettre de revendication - vraie ou fausse ? - tourne sur les réseaux sociaux.

La fusillade a éclaté vers 16h30 devant la mosquée Sunna, quartier de Pontanézen à Brest. Selon le procureur de la République de Brest Jean-Philippe Récappée, le tireur est descendu d'une voiture et a ouvert le feu sur des gens qui sortaient de la mosquée.
Le tireur a ensuite pris la fuite avant d'être retrouvé mort une heure plus tard, dans un bois de Guipavas. Il se serait suicidé avec son arme.
Le pronostic vital des deux victimes n'est pas engagé
Un pharmacien du quartier a porté les premiers soins aux deux victimes. Ils ont ensuite été évacués vers l'hôpital de la Cavale Blanche, toujours à Brest.
Une des deux personnes ciblées est gravement blessée, l'autre est plus légèrement blessée. Leur pronostic vital n'est pas engagé, selon la Préfecture du Finistère
L'imam Rachid Abou Houdeyfa visé
L'un des blessés est l'imam Rachid Abou Houdeyfa, de son vrai nom Rachid El Jay. L'imam à l'image controversée a fait parler de lui en 2015.
Une vidéo de 2014, durant laquelle il s'adresse à des enfants avait fait polémique. En 2015, un spécialiste de l'islam expliquait, à France Bleu, que l'état islamique cherchait à le discréditer.
Après ces tirs, le Ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, a annoncé le renforcement de la surveillance des lieux de culte.
L'auteur des coups de feu aurait-il laissé une lettre ?
Depuis jeudi soir, on voit tourner sur les réseaux sociaux, ce qui ressemble à une lettre manuscrite de revendication. Si elle s'avère vraie, elle montrerait que son auteur souffrait de problèmes psychiatriques.