Covid-19 : Le congélateur à vaccin est arrivé à l'hôpital d'Orléans
Le congélateur permettant de stocker le vaccin Pfizer contre le Covid-19 à moins 70 degrés, est arrivé ce lundi 28 décembre à la pharmacie centrale de l'hôpital d'Orléans. C'est de là que partiront les doses destinées aux établissements publics et aux personnels de santé.
C'est une des clefs de la campagne de vaccination, qui doit débuter début janvier dans le Loiret : le congélateur à moins 70 degrés, qui doit permettre de stocker le vaccin Pfizer, est arrivé en début de semaine à l'hôpital d'Orléans, et il est maintenant opérationnel.
Il ne reste plus que le vaccin, qui lui n'a pas encore été réceptionné par l'hôpital d'Orléans. Son arrivée est prévue en fin de semaine, mais la responsable de la pharmacie centrale, en charge de toute la logistique, n'a pas encore de nouvelles précises de la part des services du ministère de la Santé qui s'occupent de l'envoi des doses dans chaque établissement référent. Il y en a un par département.
3.500 doses attendues dans un premier temps
Pour le Loiret, c'est donc l'hôpital d'Orléans qui stockera toutes les doses de vaccin pour les établissements publics du département, et qui les enverra ensuite vers les établissements de santé, les pharmacies des hôpitaux de Montargis, Pithiviers, Gien, celles des hôpitaux locaux de Beaugency et Sully-sur-Loire, qui à leur tour les distribueront dans les Ehpad publics du département afin de vacciner les résidents et les personnels de santé à risque.
Au total, 3.500 premières doses sont attendues dans le Loiret, pour couvrir les besoins des Ehpad qui dépendent de son autorité (c'est 20% des établissements du département, pour les autres, privés, l'acheminement des doses suit un autre circuit). Puis 3.500 autres, pour une nouvelle injection deux semaines plus tard.
Des conditions de transport sous surveillance
Ces doses, contenues dans des flacons, seront stockées dans ce qui ressemble finalement à un grand frigo, dont la température, autour de moins 70 degrés, est constamment surveillée explique Isabelle Hermeline-Jobet, la pharmacienne en charge de la pharmacie centrale de l'hôpital d'Orléans : "si on passe sous le seuil que l'on a fixé, une alarme retentit, et on transfère dans un autre congélateur, qui lui nous appartient".
Une surveillance particulière, qui sera de mise également au moment de l'acheminement vers les pharmacies annexes. "Une fois qu'il sort du congélateur, ce vaccin doit être utilisé dans les cinq jours, à condition d'être conservé à la température d'un frigo, entre 7 et 8 degrés. Nous l'enverrons donc dans des glacières. Le temps de transport, lui, ne doit pas excéder 12 heures".
Un équipement prévu pour 300.000 doses
Dès lundi 4 janvier, une équipe de la pharmacie centrale de l'hôpital d'Orléans sera dédiée à la logistique, la réception des vaccins, "dans ce qui ressemble à des boîtes à pizza" explique Isabelle Hermelin-Jobet. Ils arrivent par camion, conservés dans de la carbo-glace. Seuls des membres de l'équipe auront l'autorisation d'ouvrir ce congélateur. Il est prévu pour 300.000 doses.
En même temps que les doses de vaccin, la pharmacie centrale livrera les seringues, le sérum physiologique permettant de le reconstituer. Les professionnels de santé chargés de faire les injections le conditionneront sur place, dans les Ehpad. Et un kit d'intervention en cas de choc allergique sera également fourni dans tous les cas.