Covid : soirée sans masque, le patron d'un bar de Saint-Jean-de-Luz renvoyé devant la justice
Le patron d'un bar de Saint-Jean-de-Luz est poursuivi pour avoir incité sa clientèle à se rendre samedi soir dans son établissement sans porter de masque, ni respecter les distances de sécurité anti-covid.
Ce devait être une "soirée sans masque". Le patron du "Point Barre" boulevard Thiers à Saint-Jean-de-Luz avait prévenu ses clients la semaine dernière via les réseaux sociaux. Il voulait organiser une nuit festive dans son établissement sans respecter les mesures anti-covid.
L'homme, déjà dans le collimateur de la police, appelait les clients à venir dans son commerce sans les masques et sans respecter les distanciations sociales. C’était pour lui une manière de s'opposer aux restrictions mises en oeuvre par les autorités pour lutter contre la propagation du virus. Un acte de "résistance" à la loi. Des doigts d'honneur et des slogans parlant de "nos libertés" accompagnaient ses propos sur internet.
Le patron du bar mis en examen
Samedi 17 octobre, vers 22h, les policiers du commissariat de Saint-Jean-de-Luz sont donc intervenus au numéro 7 du boulevard Thiers où se trouve le bar en question. Personne ne portait le masque. Ni les clients, ni le personnel. Une trentaine de personnes se trouvait à l’intérieur.
Au moment de son interpellation par les forces de l'ordre, le patron du bistrot s'est rebellé. Il était passablement ivre. Il a alors été placé en garde à vue. Présenté au parquet de Bayonne ce lundi matin 19 octobre, l'individu âgé d'une trentaine d'années, a été poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui et rébellion.
Etablissement fermé
Le patron du "Point barre" a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire, avant son procès devant le tribunal correctionnel de Bayonne le 4 décembre 2020. Le parquet a demandé la fermeture de l’établissement. Réquisition rejetée par le juge des libertés. Mais immédiatement l’établissement a été placé sous le coup d'une fermeture administrative. Un arrêté préfectoral a ordonné la fermeture de l’établissement pour un mois.