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Crack : la justice rejette le recours des maires d'Aubervilliers et de Pantin

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Le tribunal administratif de Paris a rejeté, ce jeudi, le recours déposé par les maires d'Aubervilliers et de Pantin qui contestaient l'installation de toxicomanes à la lisière de leur commune en Seine-Saint-Denis.

Un mur a été construit pour empêcher la circulation côté Pantin des toxicomanes Un mur a été construit pour empêcher la circulation côté Pantin des toxicomanes
Un mur a été construit pour empêcher la circulation côté Pantin des toxicomanes © Maxppp - Maxppp

Le tribunal administratif de Paris a rejeté, ce jeudi 28 octobre, le recours déposé par les maires d'Aubervilliers et Pantin contre l'installation, depuis plus d'un mois maintenant, de toxicomanes près du quartier des Quatre-Chemins à cheval sur les deux communes.

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La juge des référés estime que "la condition d'urgence ne peut être regardée comme satisfaite" dans ce dossier, malgré "les troubles à l'ordre public subis par les habitants" des deux villes, selon les deux ordonnances consultées par l'Agence France Presse. Bertrand Kern (PS) et Karine Franclet(UDI), les maires de Pantin et Aubervilliers, contestaient l'arrêté du 24 septembre pris par le préfet de police de Paris, ordonnant le déplacement de toxicomanes du quartier des jardins d'Éole, dans le nord-est de Paris, vers un square du XIXe arrondissement en lisière du périphérique. 

Environ 150 toxicomanes se retrouvent à errer la lisière de la Seine-Saint-Denis. Malgré des manifestations hebdomadaires de riverains et des tensions, aucune solution n'a été trouvée. Ordonné par la préfecture de police de Paris, un mur entre Aubervilliers et le square a été construit, censé éviter le passage des toxicomanes vers la banlieue. L'ouvrage est qualifié de "mur de la honte" par ses détracteurs.

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