Décès d'un rugbyman à Saint-Gaudens : "Un plaquage régulier au niveau des jambes"

Une enquête est ouverte, sous l'autorité du parquet de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), après la mort d'un rugbyman sur le terrain du stade Jules-Ribet pendant un match. La victime, âgée de 30 ans, a succombé à un arrêt cardiaque après un plaquage. Mais le plaquage était "régulier, au niveau des jambes", assure une source policière ce dimanche à l'AFP. Une précision importante puisque les plaquages au-dessus de la ceinture sont interdits depuis l'an dernier chez les amateurs, justement après de nombreux accidents. 

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Le rugbyman s'est d'abord relevé puis est retombé 

Surtout que l'homme de 30 ans s'est d'abord relevé après cette action. Avant de retomber au sol, à cause de difficultés respiratoires. C'est là qu'il a été victime d'un malaise puis d'un arrêt cardiaque. Son équipe, puis les pompiers, ont alors tenté de le réanimer mais sans succès. 

Ce match, entre l'équipe réserve de Saint-Gaudens et celle de Miélan, une commune gersoise voisine, était le premier depuis plusieurs mois. 

Une cellule psychologique 

La Fédération Française de Rugby a adressé ses condoléances au club et aux proches de Peter Janicot, la victime. Elle a également évoqué dans un communiqué ce dimanche la mise en place d'une cellule psychologique. 200 personnes, dont beaucoup de membres du club, ont assisté à la scène samedi après-midi.