Des battues citoyennes pour retrouver Otello Lopico, à Hayange
On est toujours sans nouvelles d'Otello Lopico, 71 ans, qui n'a plus donné signe de vie depuis qu'il a quitté son domicile du quartier du Konacker, à Hayange, lundi dernier. Ce vendredi matin, une nouvelle battue a été organisée, et a rassemblé une centaine de personnes.

Toujours aucune trace d'Otello Lopico, ce monsieur de 71 ans qui a disparu lundi, quartier du Konacker à Hayange. En plus des moyens policiers, des battues citoyennes sont organisées tous les jours. Ce vendredi matin, une centaine de bénévoles étaient présents pour les recherches. Christophe, un membre de la famille du disparu, explique : "nous avons quadrillé tout Konacker. Des bénévoles ont parcouru toutes les rues, ont fait du porte-à-porte, nous avons fouillé toutes les lisières de forêt, les fossés le long des routes..."
Les chiens pisteurs se sont tous arrêtés au même endroit
Les bénévoles se sont aussi enfoncés un peu plus profondément dans la forêt, mais sans succès. Enfin, explique Christophe, "nous avons des chiens pisteurs qui ont suivi une piste, jusqu'à un certain endroit, toujours le même, avant de s'arrêter." Une brigade cynophile du Grand est sur les lieux, pour essayer de repartir de ce point.
Une grande carte pour quadriller le territoire
Protection civile, police, pompiers, tous les services de secours sont sur le pont pour tenter de retrouver le septuagénaire. Les bénévoles, eux, se retrouvent dans une maison de quartier, où une grande carte a été affichée pour marquer les endroits déjà fouillés et ceux qui restent à explorer. Les recherches sont coordonnées par un pompier professionnel.
Rien ne laissait augurer une telle disparition
L'inquiétude est vive, d'autant qu'Otello Lopico est épileptique, et a besoin de prendre son traitement quotidiennement. Mais rien ne laissait penser qu'il pouvait disparaître de la sorte : "Il est parti en promenade un peu énervé, à cause d'un problème domestique, une fuite d'eau. Quelqu'un l'aurait encore aperçu vers 21h, lundi, dans une rue qui remontait vers chez lui, mais depuis, nous n'avons plus de nouvelle. On garde toujours de l'espoir", insiste Christophe. "Il le faut."