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Deux roubaisiens condamnés à 6 mois de prison avec sursis pour avoir vendu de faux pass sanitaires
Deux roubaisiens étaient jugés vendredi devant le tribunal correctionnel de Lille pour avoir vendu une trentaine de pass sanitaires via le réseau social Snapchat. Ils ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis.

C'est l'appât du gain qui a poussé ce couple de trentenaires à passer à l'action, mais aussi la demande. Deux roubaisiens étaient jugés ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Lille pour avoir vendu une trentaine de faux pass sanitaires, en échange d'une centaine d'euros, via le réseau social Snapchat.
"Nous étions habitués à vendre déjà des produits divers, mais depuis quelque temps, nous étions constamment sollicités pour des pass, alors on s'est dit pourquoi pas?" explique le vendeur, employé dans un fast-food.
Des QR codes gribouillés
Il s'agissait de "faux" faux pass, ont insisté leurs avocats: le vendeur utilisait son propre QR code, qu'il modifiait en le gribouillant, puis il ajoutait le nom de son acheteur. Le document était donc invalide. "On a escroqué des gens, mais on a fait de mal à personne. Ils n'ont pas pu l'utiliser pour aller au restaurant ou au cinéma", plaide le roubaisien.
Tous deux ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis, avec confiscation de leurs gains, environ 5.800 euros.
L'un de leurs acheteurs comparaissait également. Cet aide à domicile qui n'exerce pas sa profession en France est, lui, condamné à quatre mois de prison et une amende de 1.500 euros.
Après avoir déboursé cent euros pour ce pass invalide, il s'était tourné vers d'autres vendeurs, en échange de 400 euros, mais l'enquête ne s'est pas intéressée à cet autre réseau. "Ici, on n'a clairement pas affaire à des hackers", souligne son avocate, Nora Missaoui-Lefèbvre, "On a deux vendeurs qui touchent le RSA, et un acheteur. Mais les personnes qui ont vendu les vrais QR code, pas ceux que ma fille de 6 ans pourrait faire, mais de vrais codes, avec de vrais numéros de doses de vaccin, elles n'étaient pas à la barre aujourd'hui et c'est dommage car on reste sur notre faim".
Au final, les acheteurs étaient "pigeonnés", selon les mots du président. Mais aucune donnée n'a été falsifiée sur les bases d'Ameli. Il n'y a pas eu de complicité d'un personnel de santé.
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