Disparition de Narumi : la procureure de la République de Besançon confirme la thèse de l'assassinat
L'étudiante japonaise portée disparue depuis le 4 décembre a bien été assassinée selon la procureure de la République de Besançon qui a fait le point sur l'enquête, ce 3 janvier, au cours d'une conférence de presse. Un mandat d'arrêt international a été lancé contre l'ex-petit ami de la victime.

"Le suicide et la disparition volontaire sont clairement exclus par les éléments de l'enquête et par les témoignages" , explique Edwige Roux-Morizot à propos de l'affaire Narumi, une étudiante japonaise portée disparue depuis le 4 décembre. La procureure de la République de Besançon précise que les éléments dont disposent les enquêteurs "sont suffisamment importants pour saisir le juge d'instruction du chef d'assassinat". Dans le cas contraire, indique-t-elle, "nous serions restés sur l'ouverture d'une information judiciaire pour enlèvement et séquestration", et il n'y aurait pas eu autant d'investigations.
Le corps de Narumi reste introuvable
Narumi a été vue vivante pour la dernière fois le 4 décembre entre 22 heures et 23 heures. Ce soir-là, plusieurs étudiants logeant au même étage qu'elle dans une résidence universitaire de Besançon ont entendu un grand cri. Depuis cet instant, aucune trace de la jeune fille n'a été retrouvée. La disparition de Narumi a été signalée à la police le 13 décembre et deux jours plus tard, le parquet de Besançon ouvrait une information judiciaire.
L'ex petit ami, suspect numéro 1
L'enquête s'est rapidement orientée vers la "personnalité envahissante et inquiétante" de l'ex-petit ami chilien de la jeune fille. Les policiers ont pu établir qu'il était en France et présent à Besançon au moment de la disparition de Narumi. Un mandat d'arrêt international contre lui a été émis le 23 décembre mais la procureure a refusé de donner d'autres éléments sur celui que la justice considère comme le suspect n°1 dans cette affaire.