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Dordogne : 15 mois de prison ferme pour avoir frappé sa femme

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Un homme de 22 ans a écopé de 15 mois de prison ferme au total ce lundi, jugé en comparution immédiate à Bergerac. Il avait frappé sa compagne pour une histoire de bière, et alors qu'il sortait de prison dix jours auparavant.

Le tribunal de grande instance (TGI) de Bergerac Le tribunal de grande instance (TGI) de Bergerac
Le tribunal de grande instance (TGI) de Bergerac © Radio France - Flavien Groyer

Un jeune homme de 22 ans a écopé ce lundi de 15 mois de prison ferme et d'un an avec sursis devant le tribunal de Bergerac. Il a été envoyé directement en détention.

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Cet homme était jugé en comparution immédiate pour avoir frappé sa compagne dans la nuit du 17 au 18 octobre dans leur appartement de Bergerac et alors qu’il sortait de prison 10 jours auparavant pour des faits similaires ! Il lui avait donné des gifles ou des coups de poing.

A l’audience, ce récidiviste déjà condamné sept fois malgré son jeune âge a tenté de faire profil bas, même s’il n’a pas reconnu tous les faits. Et tout aurait commencé autour d’une canette de bière. Car quand l’homme rentre ce soir là vers 23h chez lui, il manque une bouteille de bière dans le frigo. « Cela m’a fait monter la pression » déclare sans rire le prévenu à la barre « j’ai cru qu’elle m’avait menti ».

C’est là que les versions divergent… Lui reconnaît avoir mis des gifles à sa compagne, mais c'est tout. Des proches parlent plutôt de coups de poings qui laissent la jeune femme avec un énorme hématome sous l’œil droit.

L’enquête évoque même un prévenu qui aurait obligé la victime à s’agenouiller devant lui face à son couteau en lui demandant où elle souhaitait être plantée. "C’est faux" dit-il à l'audience. Il reconnaît cependant les gifles, parle d’un acte "inexplicable et impardonnable" avant de jurer qu’il va changer et d’assurer qu’il n’est pas quelqu’un qui frappe sa femme.

Une compagne présente à l’audience, venue défendre son compagnon et assurer que ses bleus sur le visage étaient le fruit d’une autre agression. "Une femme totalement sous emprise" selon la procureure qui requiert finalement une peine devant protéger la victime, malgré elle.

Dans le détail, l’homme a été condamné à un an ferme plus à la révocation d’un précédent sursis de 3 mois sans oublier un an avec sursis et l’interdiction de contacter sa compagne pendant un an.

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