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Dordogne : les pharmacies craignent de manquer de vaccins contre la grippe
La campagne de vaccination contre la grippe début ce mardi 13 octobre. Elle est très attendue cette année alors que la crise sanitaire liée au Covid-19 se poursuit. Mais les pharmacies craignent de manquer de doses.

Le vaccin contre la grippe plus que jamais nécessaire pour les personnes vulnérables. C'est à partir du 13 octobre que s'ouvre la campagne de vaccination. En pleine crise sanitaire liée au coronavirus, l'arrivée d'une seconde épidémie inquiète le milieu médical et les appels pour vacciner "massivement" se multiplient. L'académie nationale de médecine appelle "à le rendre obligatoire pour l'ensemble du personnel soignant". 75 députés évoquent même un "acte citoyen".
Sans test, aucun moyen de différencier un patient Covid et un patient grippé
"La symptomatologie est globalement est la même, rappelle Bernard Castan, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Périgueux. D'un point de vue clinique, il n'y a aucun moyen de faire la part des choses entre un patient Covid et un patient grippé. On va être amené systématiquement à faire un test."
Du côté des pharmacies, on se prépare à cette nouvelle campagne de vaccination "Tous les jours, on nous demande si on a le vaccin et si on peut le délivrer. On dit qu'on ne peut pas encore mais les stocks sont prêts" explique Julien Migot, le responsable de la pharmacie de Vésone à Périgueux.
La crainte de la rupture de stock
Il a déjà reçu 250 doses, 350 doivent suivre mais il s'inquiète. C'est le même nombre que les années précédentes alors que la demande est plus forte. Il craint la rupture de stock. "Je risque de ne plus en avoir dès le mois de décembre. Il va falloir être réactif. Si j'ai un message à faire passer : ceux qui ont l'intention de se faire vacciner, il faut le faire rapidement". Il a essayé de commander plus de doses auprès de ses fournisseurs sans succès pour l'instant et malgré les promesses du gouvernement qui annonce avoir commandé 30 % de doses en plus.
Et si habituellement, les personnes à risques se font vacciner à 80 % contre la grippe, l'enjeu est aussi sur le personnel médical moins enclin à se faire vacciner.