Emmanuel Macron s'est rendu aux obsèques de Mireille Knoll, avant des hommages dans toute la France
Pour rendre hommage à Mireille Knoll mais aussi pour dénoncer l'antisémitisme, plusieurs marches blanches et rassemblements sont prévus mercredi soir et jeudi dans plusieurs villes dont Paris. Emmanuel Macron s'est rendu aux obsèques de l'octogénaire juive, morte poignardée chez elle.
Une marche blanche à Paris et des rassemblements dans d'autres villes vont se tenir mercredi en fin d'après-midi en mémoire de Mireille Knoll, cette octogénaire victime d'un crime antisémite. Mireille Knoll, 85 ans, a été "assassinée parce qu'elle était juive", victime du même "obscurantisme barbare" que le colonel Arnaud Beltrame, a déclaré mercredi le président Emmanuel Macron lors de l'hommage rendu au gendarme aux Invalides. Le chef de l'Etat s'est ensuite rendu aux obsèques religieuses de l'octogénaire.
Plusieurs marches blanches à travers la France
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), rejoint par de très nombreuses associations, a appelé à une marche blanche à Paris qui partira à 18h30 de la place de la Nation pour rallier le domicile de la victime.
Des rassemblements sont prévus dans plusieurs autres villes mercredi et jeudi. Ce mercredi à Marseille, Lyon, Tours, Toulouse, Dijon, Strasbourg, Metz, Nantes. Et jeudi à Orléans, Lille, Montpellier.
Emmanuel Macron aux obsèques
Après l'hommage national au gendarme Arnaud Beltrame aux Invalides, le président s'est rendu au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine) "à titre personnel, en soutien à la famille" de Mme Knoll, selon l'Elysée. Ce déplacement n'avait pas été annoncé et s'est déroulé en l'absence des médias. Le président en avait informé à l'avance le fils de la défunte, dont le corps portant onze coups de couteau et en partie carbonisé a été découvert vendredi chez elle.
Des photos publiées sur Twitter par des personnes présentes au cimetière montrent Emmanuel Macron, portant une kippa, en train de serrer dans ses bras un proche de la vieille dame.
Dans le cadre de l'enquête, deux hommes ont été mis en examen et écroués mardi pour "homicide volontaire" à caractère antisémite. La justice a retenu le caractère antisémite notamment parce que les deux hommes mis en examen connaissaient la religion de la victime.
