Émotion à Tullins après l'incendie de l'école maternelle
Pas d'école jeudi ni vendredi pour les 145 élèves de l'école maternelle de Tullins (Isère). Le bâtiment a été partiellement détruit par un incendie dans la nuit de mardi à mercredi. La gendarmerie a ouvert une enquête. La commune est encore sous le choc
Ce sont près de 200 mètres carrés de toiture et de salles de classe qui sont parties en fumées à Tullins dans la nuit de mardi à mercredi. Prévenus vers une heure du matin, les pompiers sont intervenus rapidement et ont sauvé ce qui pouvait l'être en empêchant le feu de se propager au reste du bâtiment, notamment à l'école primaire. L'école maternelle restera fermée jusqu'à la fin de la semaine.
Quelques personnes sont réunies devant ce qu'il reste de l'école ce mercredi après-midi. Les enseignantes sont sans voix, les parents essayent de relativiser. "Heureusement que c'est arrivé la nuit et qu'il n'y avait pas d'enfant", rappelle Karine. Ses deux filles voulaient voir de leur propres yeux les dégâts car elles ne pouvaient pas croire que l'école n'était plus là. L'une est en maternelle, l'autre y était il y a encore deux ans. "C'est triste pour elles. C'est un choc de _voir leur classe brûler_."
La solidarité se met en place
Marie-Laure Bucci, adjointe à l'éducation et à la jeunesse de Tullins est venue rencontrer les habitants. Elle partage leur émotion : "Certains enfants ont voulu savoir si leur maîtresse allait bien. Parce que pour eux la maîtresse habite dans l'école. À partir du moment où l'on touche les enfants et les écoles, _tout le monde est touché_."
Marie-Laure Bucci, adjointe à l'éducation et à la jeunesse de Tullins
L'élue se réjouit surtout de voir une solidarité se mettre en place dans la commune et ailleurs. "La population est venue se proposer d'aider à nettoyer. Des maires voisins nous ont proposé des locaux pour accueillir les élèves", avance-t-elle, sans pour autant se projeter plus avant quant à l'avenir de l'école. "On va gérer _un peu au jour le jour_, pour le moment on ne sait pas trop. On a des écoles assez spacieuses, notamment dans le centre. La solidarité est aussi présente du côté des équipes enseignantes, donc je pense que l'on va trouver une solution."