Affaire Mia : la mère de la fillette mise en examen et placée en détention provisoire
La mère de Mia est mise en examen pour enlèvement de mineur en bande organisée et placée en détention provisoire. La petite fille avait été retrouvée "en bonne santé" en Suisse dimanche dernier, après cinq jours de recherches. Deux autres personnes soupçonnées de l'avoir aidée, sont mises en examen.
Le procureur de la République de Nancy, François Pérain, a annoncé ce vendredi 23 avril trois nouvelles mises en examen dans l'enquête sur l'enlèvement de la petite Mia, le 13 avril dans les Vosges. Il s'agit en premier lieu de la mère de la petite fille de huit ans, Lola Montemaggi, 28 ans, mise en examen pour "enlèvement de mineur en bande organisée".
La mère mise en examen
Elle a été arrêtée dimanche dernier en Suisse, suspectée d'avoir commanditée l'enlèvement de sa fille dont elle n'avait plus la garde. Ce jour-là, elle avait été retrouvée dans un squat de la commune de Sainte-Croix en compagnie de sa fille, qui était "en bonne santé".
"Elle a souhaité assumer son acte, le légitimer et le justifier", a précisé le procureur de Nancy
Huit personnes mises en examen au total
Le deuxième mis en examen est "Roméo". Ce quadragénaire a pris en charge la mère et l’enfant après leur passage de la frontière franco-suisse et les a conduits jusqu'à l’hôtel. D'après le procureur, il a reconnu avoir participé à la préparation de l'enlèvement, "en assurant un contact avec les autres participants, notamment lors d'une visio conférence", selon François Perain. Roméo et Lola Montemaggi ont été placés en détention provisoire, comme l'avait requis le parquet.
La dernière personne mise en examen pour association de malfaiteurs ce vendredi soir est surnomée "Harmonie". Cette retraitée, qui vit dans l'Aude, a été placée sous contrôle judiciaire. Elle a reconnu avoir joué le rôle de secrétaire à distance de Rémy Daillet Wiedeman. Cet homme, réfugié en Malaisie, est soupçonné d’être l’animateur principal de la "mouvance" qui a organisé l'enlèvement. Un mandat d’arrêt international a été délivré contre lui.
Au total, huit personnes ont été mises en examen dans cette affaire. Cinq l'ont été dès dimanche dernier. Ces individus sont suspectés d'avoir activement participé à cet enlèvement, organisé tel une "opération de type militaire".