Enquête ouverte à Nice après la découverte de flyers faisant la promotion de la drogue
La veille de Noël, plusieurs affiches ont été retrouvées sur des voitures dans le parking d'Acropolis, à Nice. Elles faisaient la publicité de plusieurs drogues.

"40 € le G (gramme) de cocaïne, 40 € le G de MDMA" voilà les tarifs que l'on peut lire sur ces affichettes retrouvées sur des voitures dans le parking niçois Acropolis la veille de Noël. Des "flyers" faisant la promotion de ces drogues ainsi que du cannabis ("moula" sur le flyer). Le document précise également une adresse dans le quartier des Liserons de Nice pour récupérer les produits. Une enquête de police est ouverte.
Pas de garde-à-vue à l'heure actuelle
Christian Estrosi, le maire de Nice, annonce que la police municipale mettra à disposition les images des caméras de vidéosurveillance afin de retrouver les auteurs. Selon l'AFP, la vision de ces bandes vidéo aurait permis de voir "deux hommes d'apparence jeune, portant des capuches et non reconnaissables, distribuer sur trois étages du parking ces prospectus". Selon nos informations, aucune arrestation n'aurait encore encore eu lieu dans cette affaire.
Les doutes de Patrick Allemand
Le conseiller d'opposition socialiste à la mairie de Nice, Patrick Allemand, a exprimé de son côté des doutes concernant la véracité de ces tracts : "Si effectivement ce tract est parti des Liserons, je dis à Christian Estrosi et au préfet qu'il n'y a plus besoin d'aller voir Les Misérables au cinéma, il suffit d'aller se balader là haut", précise-t-il sur Facebook.
"Pour tout dire je ne crois pas à cette affaire. Je ne vois pas l'intérêt des dealers des Liserons à venir tracter en ville pour se faire de la publicité et attirer l'attention sur eux."
"La cité des Liserons est nationalement connue des délinquants et des consommateurs qui savent parfaitement où aller s'approvisionner sans plan, poursuit Patrick Allemand. Cette affaire ne peut que déboucher sur une descente de la police avec de nouvelles interpellations qui seront remplacées dès le lendemain pour que le business reparte. Cela ne peut que gêner le trafic."