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Épinay-sur-Seine : l'évacuation de la tour Obélisque confirmée par la justice

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Le tribunal administratif de Montreuil confirme, ce mardi, l'évacuation de la tour Obélisque d'Épinay-sur-Seine ordonnée par le préfet de la Seine-Saint-Denis au début du mois. Les derniers habitants de cet immeuble ont jusqu'au 8 décembre pour quitter les lieux.

Tour Obélisque à Épinay-sur-Seine Tour Obélisque à Épinay-sur-Seine
Tour Obélisque à Épinay-sur-Seine © Radio France - Hajera Mohammad

Le tribunal administratif de Montreuil a rejeté, ce mardi 30 novembre, le recours de plusieurs habitants de la tour Obélisque d'Épinay-sur-Seine qui contestent l'évacuation de leur immeuble, ordonnée au début du mois, par un arrêté du préfet de la Seine-Saint-Denis.

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"Un danger immédiat pour les occupants"

"Au vu des rapports des trois experts ayant examiné le bâtiment, et notamment de l'expertise ordonnée par le tribunal administratif, le juge des référés a estimé qu'existait un risque réel d'effondrement des balcons des façades sud, est et ouest et qu'une telle chute, par les projectiles qu'elle risquait de générer et par son impact au sein même des logements, présentait un danger immédiat pour les occupants des appartements dotés de balcons, mais aussi pour les personnes circulant aux abords du bâtiment, et notamment les occupants des appartements sans balcons", explique le tribunal dans un communiqué publié sur son site. 

Plusieurs habitants de la tour, notamment des copropriétaires avaient saisi la justice pour dénoncer l'arrêté préfectoral du 5 novembre car ils estimaient que le "danger imminent" n'était pas établi. Ils demandaient la suspension de l'évacuation total de la tour prévue le 8 décembre prochain. Le maire d'Épinay-sur-Seine, Hervé Chevreau (SE) avait lui aussi déposé un recours. 

Évacuation des appartements avant le 8 décembre

Mais "l'évacuation décidée par le préfet apparaissait, à ce stade de l'instruction, nécessaire pour prévenir le danger imminent pour la sécurité et la salubrité publique... Le préfet n'avait commis aucune illégalité en se substituant au maire de la commune pour adopter cette décision", précise le tribunal dans sa décision.

Jamil, l'un des copropriétaires réagit ce soir : "On est désabusés. On savait de toute façon qu'on allait perdre contre l'État, là maintenant tout le monde se pose la question de l'hébergement, pour le moment, on a pas envie de se retrouver dans un hôtel ni à la rue".

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