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Féminicide de Chahinez à Mérignac : la ministre Elisabeth Moreno confirme "des défaillances"

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Alors que plusieurs policiers sont convoqués en conseil de discipline après le féminicide de Mérignac, Elisabeth Moreno, la ministre déléguée à l'Egalité femmes-hommes, a déclaré ce vendredi lors d'une visite à Bordeaux que "Chahinez est morte parce qu'il y a eu des dysfonctionnements".

Elisabeth Moreno, la ministre délégué en charge de l'Egalité entre les femmes et les hommes, lors de sa visite à l'espace Darwin de Bordeaux Elisabeth Moreno, la ministre délégué en charge de l'Egalité entre les femmes et les hommes, lors de sa visite à l'espace Darwin de Bordeaux
Elisabeth Moreno, la ministre délégué en charge de l'Egalité entre les femmes et les hommes, lors de sa visite à l'espace Darwin de Bordeaux © Radio France - Jules Brelaz

Lors d'un déplacement ce vendredi à Bordeaux consacré à l'émancipation économique des femmes, Elisabeth Moreno, la ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, a reconnu "des défaillances" dans l'affaire du féminicide de Chahinez à Mérignac, le mardi 4 mai 2021.

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"Chahinez est morte parce qu'il y a eu des dysfonctionnements et nous tirons des leçons de ces défaillances" 

Dans l'enquête sur les ratés dans le suivi judiciaire du meurtrier de Chahinez, sept policiers du commissariat de Mérignac sont convoqués en conseil de discipline et un haut-gradé a déjà été sanctionné. Le directeur zonal de la sécurité publique du Sud-Ouest a reçu un blâme. 

"Ce qui s'est passé montre qu'il y a encore beaucoup de travail à faire"

"Le meurtre de Chahinez Daoud a bouleversé toute la France", insiste Elisabeth Moreno. "Cette femme a été blessée par balles, elle a ensuite été immolée par le feu"

"Les policiers et les gendarmes sont les premiers remparts contre les violences faites aux femmes, ce sont eux qui interviennent en premier lieu, mais quand ça dysfonctionne, il faut sanctionner."

La ministre déléguée à l'Egalité femmes-hommes assure que le gouvernement travaille "d'arrache-pied dans la lutte contre les violences intrafamiliales et conjugales, grande cause du quinquennat", mais elle concède que "ce qui s'est passé montre qu'il y a encore beaucoup de travail à faire".

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