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Fifagate : 28 mois de prison requis, Nasser Al-Khelaïfi fixé sur son sort fin octobre, début novembre

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Ce mardi, le parquet suisse a requis une peine de prison contre le président de beIN Media, Nasser Al-Khelaïfi. Le procureur demande contre le président du PSG, 28 mois de prison et 3 ans de prison contre l'ancien numéro 2 de la Fifa, Jérôme Valcke. Les juges se prononceront fin octobre.

Nasser Al-Khelaifi à la sortie de la cour fédérale criminel de Bellinzona, le 14 septembre dernier. Nasser Al-Khelaifi à la sortie de la cour fédérale criminel de Bellinzona, le 14 septembre dernier.
Nasser Al-Khelaifi à la sortie de la cour fédérale criminel de Bellinzona, le 14 septembre dernier. © Maxppp - Francesca Agosta/EPA/Newscom/MaxPPP

C'est une affaire loin du PSG mais qui touche pourtant de plein fouet son président. Après une semaine d'audience devant le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone (Suisse), le procureur a réclamé 28 mois d'emprisonnement contre Nasser Al-Khelaïfi pour instigation de gestion déloyale aggravée. 

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L'affaire remonte à 2013. Le parquet reproche à Nasser Al-Khelaïfi d'avoir mis à disposition de Jérôme Valcke (ex-numéro deux de la Fifa) une luxueuse villa en Sardaigne, au moment où beIN négociait la prolongation de ses droits médias en Afrique du Nord et au Moyen-Orient pour les Mondiaux-2026 et 2030. 

Une peine moins lourde qu'il n'y parait ? 

Dans l'entourage de Nasser Al-Khelaïfi, on ne s'affole pas pour autant. Car cette peine de 28 mois est assortie d'un sursis partiel. Dans le droit suisse, si les juges prononcent une peine de 24 mois maximum, l'accusé peut échapper à la prison ferme. Autrement dit, même en cas de condamnation le président de BeIN media garde l'espoir d'échapper à un passage en prison. 

Dans son réquisitoire, le procureur suisse s'est pourtant montré sévère contre Nasser Al-Khelaïfi. En lui reprochant d'avoir "méprisé la justice". Dans le clan du dirigeant qatarien, on estime pourtant avoir joué les bons élèves. Depuis le début du procès, Nasser Al-Khelaïfi est présent à chaque audience qui le concerne.   

La balle est désormais dans le camp de ses avocats qui vont plaider ce jeudi. Le président du PSG sera fixé sur son sort, fin octobre, début novembre au moment de la décision des trois juges fédéraux.

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