Seine-et-Marne : l'auteur présumé des tags de croix gammées est en garde à vue
Un homme de 41 ans a été interpellé lundi soir au Mée-sur-Seine. Il est en garde à vue. Il est soupçonné d’avoir tagué des croix gammées de couleur rose et d'étranges inscriptions dans la région de Melun et dans le cimetière de Fontainebleau.
A Fontainebleau, dans la nuit du 28 décembre 2020, 67 tombes du cimetière municipal ont été taguées avec des croix gammées. L'auteur présumé de ces tags a été interpellé lundi soir devant chez lui au Mée-sur-Seine. Les enquêteurs l'ont identifié dans l'après-midi et des images de vidéosurveillance ont confirmé leurs présomptions.
Il s'agit d'un homme de 41 ans. Il a été placé en garde à vue. Sur lui, les policiers ont trouvé des bombes de couleur identiques à celles utilisées par le tagueur. Cet homme inconnu des services de police est apparu "assez fragile psychologiquement", selon une source policière. Une expertise psychiatrique va être menée alors que ses motivations restent à identifier.
Sur les tombes et les caveaux, des croix gammées roses mais aussi des inscriptions étranges ont été découvertes, faisant notamment référence à "Biobananas", un groupe d'organisateurs de rave-party qui agissait au début des années 2000. Un différend avec d'anciens membres de ce groupe pourrait être une des explications aux agissements du suspect. C'est en tout cas une des pistes étudiées par les enquêteurs.
Des inscriptions ont aussi été relevées dans la région de Melun. L'homme est soupçonné d'avoir dégradé la grille de la crèche Les Dauphins à Melun, ainsi que la mairie de Vaux-le-Pénil dimanche dernier. En tout, une quinzaine de faits ont été recensés en Seine-et-Marne entre fin octobre 2020 et début janvier 2021.
Il aurait aussi sévi aux Ecrennes et à Echouboulains et tagué deux églises.