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Fusion de l'université de Saint-Étienne avec Lyon : le projet est officiellement enterré
Le ministère de l'Enseignement supérieur annonce que le projet de fusion entre trois entités lyonnaises et l'université Jean-Monnet est enterré, du fait du refus de l'université stéphanoise d’entériner les statuts de la structure qui aurait chapeauté les quatre entités.

Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a enterré officiellement le projet de grande université de rang mondial, qui devait réunir trois établissements de Lyon (l'École normale supérieure, Lyon 1 et Lyon 3) avec l'université de Saint-Etienne.
Cette décision prend acte du refus du conseil d'administration de l'université Jean Monnet de voter, vendredi dernier, les statuts du futur établissement. "Compte tenu de ce vote qui émane de l'un des quatre établissements porteurs de l'initiative, l'IDEX (initiative d'excellence) est immédiatement et définitivement arrêtée", indique le ministère dans un communiqué. Le vote avait dû être repoussé notamment pour permettre de revoir le projet et rassurer les opposants à cette fusion, de nombreux chercheurs stéphanois n'ayant pas assez de garantie sur l'autonomie de l'université Jean-Monnet.
Le projet visait à créer une structure qui aurait rassemblé quelque 140.000 étudiants. Les opposants plaidaient eux pour une association entre les différentes entités permettant à l'université stéphanoise de garder sa personnalité morale et juridique pour que Lyon n'avale pas purement et simplement sa voisine. Ils citaient les exemples d'Aix-Marseille avec Toulon ou encore de Versailles avec Paris-Saclay et à l'inverse la quasi dis
Fusion bancale du fait de grands absents
La gestation du projet est rapidement devenue difficile car plusieurs structures lyonnaises ont décidé de quitter le navire, à commencer par l'Institut national des sciences appliquées de Lyon, l'Insa qui faisait partie des fondateurs. L'Ecole centrale et Lyon 2 étaient aussi absentes du projet. Et à Saint-Étienne, les rangs des opposants ou des inquiets avaient gonflé. Enseignants, directeurs de laboratoires, anciens chercheurs ou encore du personnel administratif, près de 400 personnes avaient rejoint le collectif UJM monté pour défendre un autre projet de fusion. Sans compter que le dossier s'était invité dans le débat à la fin de la campagne des élections municipales.
Le ministère a "vivement" regretté que "l'État soit amené à prendre cette décision qui met un terme à un projet pourtant très structurant pour les territoires lyonnais et stéphanois et qui aurait renforcé leur ancrage régional, leur impact socio-économique et leur visibilité à l'international".
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