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"Gilets jaunes" : des policiers seront jugés pour des violences lors des manifestations affirme le procureur de Paris
Dans une interview publiée dans le Parisien ce jeudi, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, assure que des policiers mis en cause pour des violences lors de manifestations de "gilets jaunes" seront renvoyés devant le tribunal correctionnel "d'ici la fin de l'année".

Accusé de complaisance vis-à-vis des violences policières survenues durant les manifestations des "gilets jaunes" depuis six mois, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, affirme ce jeudi dans une interview au Parisien que des policiers mis en cause seront renvoyés devant le tribunal correctionnel "d'ici la fin de l'année". "Il y aura des classements sans suite" a également indiqué le magistrat.
174 enquêtes ouvertes pour des violences, aucun policier mis en examen
Parmi les 174 enquêtes ouvertes pour des violences impliquant les forces de l'ordre, 57 dossiers sont en cours d'analyse au parquet, qui doit désormais décider des suites judiciaires, a-t-il précisé. Huit informations judiciaires ont été ouvertes et confiées à des juges d'instruction pour des violences impliquant des membres des forces de l'ordre.
"Il s’agit notamment des dossiers où les préjudices sont les plus lourds, avec des infirmités permanentes par exemple, qui datent pour la plupart des premières manifestations de novembre et décembre", a détaillé Rémy Heitz citant le cas de Jérôme Rodrigues qui a perdu l'usage d'un œil après une manifestation en janvier, ou encore les faits commis dans un restaurant Burger King le 1er décembre.
"À ce stade, aucun policier ou gendarme n’a été mis en examen" précise le procureur de la République de Paris. "Un policier a été placé en garde à vue dans une affaire où un manifestant a été blessé et hospitalisé, mais l’enquête est toujours en cours."
2.907 manifestants en garde à vue
Depuis le début du mouvement le 17 novembre, "2.907" manifestants ont été placés en garde à vue selon le parquet. Dans le détail, "1.304 gardes à vue ont donné lieu à un classement sans suite, soit 44,8 % des dossiers. 1.357 personnes ont en revanche été déférées, dont 515 jugées en comparution immédiate" a précisé Rémy Heitz.
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