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Gironde : il faut faire avancer le dossier de l'accueil des gens du voyage, clame le maire de Cenon

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Une soixantaine de caravanes des gens du voyage sont installées illégalement dans le parc du Loret à Cenon. C'est la deuxième intrusion de l'été déplorée par le maire Jean-Jacques Egron. Il en appelle aux autorités pour régler le problème d'insuffisance d'aires de grand passage en Gironde.

Pour éviter les campements illicites, un shéma départemental a été élaboré en 2011 en Gironde
Pour éviter les campements illicites, un shéma départemental a été élaboré en 2011 en Gironde © Maxppp - PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Environ 60 caravanes des gens du voyage sont revenues s'installer, dans le parc du Loret à Cenon. C'est la deuxième fois depuis le début de l'été. Le maire Jean-Jacques Egron, aimerait voir réglé, une fois pour toutes, le dossier du schéma départemental d'accueil des gens du voyage. A Langon, la même difficulté se pose depuis dimanche. Comme l'été dernier, 170 caravanes ont pris position dans le parc aux vergers, réduisant de plus de la moitié, la surface des activités proposées l'été pour les enfants. Le maire de Langon Philippe Plagnol, dit "faire avec", puisqu'il n'est toujours pas en mesure de proposer une aire de grand passage. 

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Selon le shéma départemental d'accueil des gens du voyage établi en 2011 par la préfecture de la Gironde et le conseil départemental, il manque encore 140 places d'aires d'accueil (des petites structures disséminées sur tout le territoire pour 20 à 30 caravanes) notamment dans le Médoc ou encore à Bazas. 

Mais il manque surtout des aires de grands passages : de grosses structures sur des terrains de quatre hectares minimum, pour recevoir 200 caravanes. Six ont été réalisées à Lesparre, Lacanau, Le Porge, Andernos et Bordeaux-Tourville. Et cinq reste à trouver : deux dans le Libournais, une dans le Langonnais, et deux pour la Métropole. Le dossier est sensible. Il traîne en longueur. Et revient à la une de l'actualité chaque été au gré des déplacements. Les maires ne se battent pas pour en hériter. Et n'importe quel terrain ne peut pas faire l'affaire. Il ne s'agit pas de construire un vulgaire parking.  Il y a des contraintes : pas trop près du tissu urbain et à l'abri des risques d'inondation et incendie. Dans la Métropole, deux lieux sont toujours à l'étude : à Mérignac, sur la route de Martignas, (ouverture prévue pour 2021 ou 2022). Et à Ambarès, sans calendrier défini. 

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