Grève au Printemps de Metz : "on nous propose de partir avec une misère"
Les salariés du Printemps de Metz étaient en grève ce mardi, un mouvement national pour protester contre le plan social qui touche 7 magasins en France, et contre les indemnités de licenciements proposées, beaucoup trop faibles selon les salariés en colère.
C'est une première depuis l'histoire du Printemps de Metz : le grand magasin de la rue Serpenoise est resté porte close toute la journée à cause d'une grève des employés, sous le coup d'un plan social. Le Printemps de Metz comme 6 autres en France vont fermer d'ici cet été. Ce mardi à Metz, la totalité des 36 salariés ont cessé le travail et tenu un piquet de grève devant les portes du magasin.
Ils protestent vigoureusement contre les négociations du plan social. Concernant les indemnités de licenciement, "on nous propose une misère, on nous traite comme des moins que rien" dénonce avec colère ce salarié depuis 34 ans au Printemps de Metz,Stéphane David, responsable technique du magasin.
La direction n'a que du mépris pour nous, ils nous proposent de partir seulement avec le mininum légal, soit 8.000 euros de prime pour 40 ans de carrière
On est loin de l'ambiance shopping. Les grévistes ont écrit "virés" sur leur masque, ils sont postés devant les portes du magasin fermées, avec musique, palettes en bois et banderoles. Alexandre Kurzepa, est conseiller de vente et secrétaire du CSE du printemps de Metz : "La direction n'a que du mépris pour nous. Ils nous proposent de partir seulement avec le mininum légal, il n'y a aucune reconnaissance à l'ancienneté. Ceux qui ont 30 ou 40 ans de maison vont partir avec 8.000 euros de prime, c'est tout".
Les salariés du Printemps sont prêts à faire à nouveau grève pour espérer partir dans de meilleurs conditions financières. 78 personnes travaillent aussi au Printemps de Metz, payées par les marques qui louent des emplacements de vente, elles aussi sont menacées de licenciement, ou bien seront reclassées ailleurs.