Grève des prisons, les gardiens bloquent la maison d'arrêt de Vesoul

Sur la trentaine de gardiens de prison que compte la maison d'arrêt de Vesoul, la moitié, soit une quinzaine, était tôt ce jeudi matin devant la porte d'entrée pour un piquet de grève. Ce jeudi, le mouvement des surveillants de prison est suivi dans près des deux tiers des établissements pénitentiaires de France. La chancellerie doit présenter un accord au syndicats au onzième jour du mouvement.

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Des audiences perturbées et des intervenants qui restent à la porte

A l'intérieur de la maison d'arrêt, il n'y pas de grévistes. Le piquet de grève est assuré par des personnels en repos ou en congés, il y a même un retraité qui est venu prêter main forte.

Les policiers du commissariat de Vesoul sont intervenus dans la matinée pour assurer l'extraction d'un détenu, rendue impossible par le piquet. Cette semaine à Vesoul il y a une session d'assises, et un détenu dont le procès débutait ce matin ne pouvait sortir pour assister à son procès. La session d'assises a débuté avec deux heures de retard. 

Le piquet de grève bloque les entrées et sorties. Les intervenants extérieurs ne peuvent donc entrer, c'est le cas de l'aumônier, l'assistante sociale et d'une professeur de Français. 

Selon les grévistes, les réserves permettent de tenir jusqu'à samedi, mais pas au delà pour assurer les repas des détenus.

Des parloirs assurés

Contrairement à leurs collègues de Besançon , les personnels pénitentiaires de Vesoul ne bloquent pas l'accès aux parloirs pour les familles. En revanche le temps de visite est réduit de 45  à 30 minutes.

Une délégation de gardiens de prison est reçue ce jeudi à 14h30  par le préfet de Haute-Saône.

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