Les locaux du parti communiste vandalisés à Chambéry
Les locaux du parti communiste français ont été vandalisés à Chambéry dans la nuit de samedi à dimanche. Boîte aux lettres dégradée, impacts sur la porte d'entrée et la caméra interne de l'interphone détruite : l'acte de vandalisme a choqué les membres du parti.

Triste découverte ce dimanche 22 décembre aux alentours de 5h30 pour Alain Dupenloup, qui s'occupe du journal de la fédération de Savoie du parti communiste français (PCF). A son arrivée au local du parti communiste à Chambéry, la porte d'entrée et l'interphone avaient été vandalisés. "Les serrures avaient été détériorées, on ne pouvait plus entrer", raconte Alain Dupenloup. "La violence apparente et réelle de l'action nous a touché et bousculé".

"On va être un peu plus méfiants que d'habitude" - Alain Dupenloup
Cet acte de vandalisme, non revendiqué, intervient dans un climat de contestation sociale en France contre la réforme des retraites et inquiète les membres du parti communiste basés à Chambéry. "Vu ce qu'il s'est passé, c'est évident qu'on va être un peu plus méfiants que d'habitude", ajoute Alain Dupenloup. "Au niveau gouvernemental, on critique d'une façon exagérée le mouvement social, on appelle les cheminots à cesser un mouvement qu'ils ont commencé parce que la réforme n'était pas retirée, et ceux qui soutiennent ce mouvement peuvent être l'objet de violences".

Une plainte déposée, pas de piste privilégiée
La serrure a déjà été remplacée, une grille ou un volet roulant fort pourraient être installés pour renforcer l'entrée du local. Ce n'est pas la première fois cette année que des sièges du parti communiste français sont ciblés par des actes de vandalisme.
"Sur les six premiers mois de l'année, on a déjà eu plus d'une vingtaine d'attaques de ce genre" en France, témoigne Florian Penaroyas, porte-parole de la fédération de Savoie du parti communiste français. En février dernier, des inscriptions racistes et antisémites avaient été découvertes à Vienne (Isère) sur le local du PCF.