Haute-Savoie : prise d'otages aux impôts de Sallanches
Un homme a fait irruption avec une arme de poing ce lundi matin dans le centre des impôts de Sallanches (Haute-Savoie). Après négociations, le forcené a été neutralisé sans faire de blessé.

Sallanches, France
La scène s'est déroulée aux alentours de 9h30 ce lundi matin dans le centre des impôts de Sallanches, route Rosay (Haute-Savoie).
Un sang froid exemplaire du Trésorier public
Un homme a menacé les personnes présentes avec une arme de poing. L'individu faisait la queue quand il est sorti de la file et a brandi son arme. C'est le Trésorier public, présent sur place, qui a négocié avec le forcené en lui demandant d'abord de laisser partir les personnes présentes. 50 personnes ont ainsi quitté les lieux.
Il a fait preuve d'un très grand courage—Philippe Lievin, directeur des finances publiques, à propos de l'intervention du Trésorier de Sallanches
Cette intervention du Trésorier public est saluée par son patron, Philipe Lévin, le directeur départemental des finances publiques de haute Savoie. "_Il avait devant lui une personne visiblement déséquilibrée, menaçante, qui parlait fort et avait proféré des menaces_. Il a réussi à faire évacuer le public et entamé des négociations avec lui. Plus que de sang froid il a fait preuve d'un très grand courage".
Des riverains ont assisté à la scène :
Pendant ce temps, les gendarmes et les pompiers se postent autour du centre des impôts. A l'intérieur, le responsable, continue de parler avec le forcené et le convainc de sortir.
Une fois dehors, l'homme se rend et dépose son arme à terre. C'était une fausse.
Un geste désespéré réalisé par un individu fragile
Le procureur de Bonneville, Patrice Guigon, indique que l'homme a d'abord été mis en garde à vue avant d'être hospitalisé d'office dans un service psychiatrique. "Il considérait sa situation personnelle comme désespérée" indique Philipe Guigon et il avait l'intention de mourir. En fait, précise le procureur, le forcené voulait que les gendarmes lui tirent dessus. Tout était expliqué, le geste désespéré et cet état d’esprit, dans une lettre retrouvée son sac.