Haute-Savoie : le parquet de Thonon-les-Bains ouvre une enquête pour violences policières
Suite à la plainte contre X pour violences policières d'un jeune homme de 20 ans, le parquet de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) ouvre une enquête pour violence par personne dépositaire de l'autorité publique. Les faits remontent au 6 novembre lors d'un contrôle routier nocturne.
Saisi d'une plainte contre X pour violences policières en réunion, le parquet de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) a ouvert jeudi soir une enquête pour violences par personne dépositaire de l'autorité publique. Cette enquête est confiée au Service Discipline de la DDSP, la Direction Départementale de la Sécurité Publique, en Haute-Savoie.
Les faits remontent au vendredi 6 novembre à 1 heure du matin dans le centre-ville de Thonon-les-Bains quand des policiers contrôlent une Fiat Punto avec cinq occupants à son bord. La suite se résume pour l'instant à une vidéo amateure montrant un jeune homme maintenu au sol par un policier en civil tandis qu'un autre en uniforme lui assène des coups de poing.
Les coups portés sont totalement gratuits
Ce jeudi, l'avocat du jeune habitant de Thonon-les-Bains, maître François Hoffmann a déposé auprès du procureur de la République de Thonon-les-Bains une plainte contre X pour violences volontaires commises en réunion par agent de la force publique avec une ITT inférieure à huit jours et deux circonstances aggravantes, à savoir en réunion et par une personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice, ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions.
"Les enregistrements vidéo apportent aujourd'hui la lumière sur de nombreuses affaires de ce genre et c'est bien. Dans le cas présent vous voyez des violences qui ne sont pas explicables."
Maître Hoffmann avait également demandé au Procureur de saisir l'IGPN, l'Inspection Générale de la Police Nationale "afin d'obtenir une objectivité totale dans le cadre de l'enquête". L'avocat joint à son dépôt de plainte un certificat médical faisant état de diverses blessures au visage notamment à l'œil droit, des photos, et un arrêt de travail de sept jours.