Haute-Vienne : un homme armé et retranché interpellé par le GIGN à Cussac après huit heures de négociation
Les gendarmes de la Haute-Vienne sont intervenus à Cussac avec l'appui du GIGN dans la nuit de vendredi à samedi pour des violences intrafamiliales. Un homme, alcoolisé, était retranché chez lui avec des armes et sa fille de trois ans. Après plusieurs heures de négociation, l'homme s'est rendu.
L'alerte a été donnée vers 0h45 dans la nuit de vendredi à samedi. C'est l'une des filles du forcené qui a prévenu les secours depuis le domicile des voisins. Elle a rapporté des faits de violences à l'intérieur du foyer familial situé à Cussac, en Haute-Vienne. Rapidement, la mère a rejoint sa jeune fille et confirmé les faits.
Sur place, les forces de l'ordre se sont déployées rapidement. La fille et la mère ont indiqué que le père, alcoolisé et armé, était retranché avec son autre fille de trois ans. Ils possèdent alors des fusils de chasse. Une vingtaine de gendarmes des compagnies de Saint-Junien et de Limoges ont rapidement sécurisé les lieux en établissant un périmètre de sécurité. Trois négociateurs du Limousin sont intervenus sur place pour évaluer les risques dans cette situation.
Le GIGN appelé en renfort
Vers 3h du matin, compte tenu de la dangerosité et de l'armement à la disposition de l'individu retranché, les négociateurs ont décidé d'appeler les forces du GIGN en renfort. Quatorze unités basées à Tours ont été dépêchées dans la nuit à Cussac. Les forces de l'ordre n'ont voulu prendre aucun risque après les terribles événements dans le Puy-de-Dôme où trois gendarmes ont perdu la vie face à un forcené.
Arrivés sur place, les forces du GIGN ont pris le relais. Finalement, l'individu retranché s'est rend aux forces de l'ordre vers 8h30 du matin ce samedi. En tout, 34 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés dans la ville de Cussac ainsi que des pompiers et les services de la mairie.
Durant cette opération , il n'y a eu aucun blessé. Le périmètre de sécurité a été levé ce samedi matin. Le père de famille, lui, a été placé en garde à vue. Quatre armes à feu ont été placées sous scellées par les gendarmes. L'enquête se poursuit.